Les tensions internes menacent l’unité de l’UDPS et la gouvernance en RDC

Dans le contexte politique actuel en République Démocratique du Congo, les tensions au sein de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) semblent atteindre un point critique, mettant en péril l’unité et la cohésion du parti ainsi que la stabilité du chef de l’État Félix Tshisekedi.

Au cœur de cette situation tendue, René Mayilukila, figure de proue de l’UDPS et président du conseil d’administration de l’agence maritime congolaise, a lancé un appel à une coalition entre les factions rivales du parti dirigées respectivement par Augustin Kabuya et Déo Bizibu Balola. Selon Mayilukila, cette union est cruciale pour éviter la fragilisation du parti et du chef de l’État, et pour accompagner ce dernier dans sa mission de redresser le Congo et de rester au pouvoir au-delà de 2028.

Les déclarations de Mayilukila soulignent l’importance de l’unité, de la cohésion et de la solidarité au sein de l’UDPS pour relever les défis internes et externes. En effet, les divisions et les querelles intestines risquent non seulement de fragiliser le parti au pouvoir, mais également de compromettre la gouvernance et la stabilité politique du pays.

Face à cette situation délicate, Déo Bizibu, récemment nommé secrétaire général intérimaire de l’UDPS par la Commission de Discipline et de Pédagogie (CDP), appelle à une réunion de remise et reprise avec le secrétaire général sortant, tandis qu’Augustin Kabuya conteste sa destitution et refuse de céder sa place, promettant une confrontation lors de la rencontre prévue ce samedi.

Cette impasse politique au sein de l’UDPS met en lumière les défis auxquels le parti et le président Tshisekedi doivent faire face pour assurer la stabilité politique et la gouvernance efficace du pays. Il apparaît crucial que les acteurs politiques privilégient le dialogue, la concertation et la recherche de solutions consensuelles pour éviter une escalade des tensions et préserver l’avenir démocratique de la RDC.