Fatshimetrie, le site d’actualités en ligne leader en République démocratique du Congo, rapporte le lancement de la publication des résultats de l’Examen national de fin d’études professionnelles (ENFEP), projet initié par le ministère de la Formation professionnelle. Marc Ekila, ministre de la Formation professionnelle, a confirmé cette annonce lors d’une déclaration officielle le dimanche 1er septembre.
La Formation professionnelle occupe une place significative dans le secteur public congolais, avec un nombre croissant de candidats chaque année. Pour cette 4ème édition, le nombre d’apprenants s’est hissé à 18 763, passant des épreuves certificatives dans 92 filières pour les centres de formation professionnelle et 42 filières pour les instituts de formation professionnelle. Cette augmentation est remarquable, enregistrant un énorme bond par rapport aux années précédentes, avec environ 9 000 candidats en 2023 et 7 000 en 2022.
Une donnée marquante de cette session est le fort taux de participation des filles, atteignant 47%, soit 8 828 apprenantes. Ce concours national a également introduit 16 filières innovantes, telles que la pisciculture, la myciculture, la phytothérapie, le garnissage de meubles et les arts martiaux.
Le ministère a souligné que cette édition a relevé plusieurs défis, notamment l’amélioration de la qualité des formations et des conditions d’apprentissage. L’accent a été mis sur la viabilisation des centres, l’identification de nouvelles filières innovantes, les enjeux de la transformation numérique et de l’intelligence artificielle.
Marc Ekila, motivé par ces résultats, a annoncé des mesures pour la future édition, avec l’inclusion de centres privés spécialisés dans des filières innovantes jusqu’alors absentes des épreuves de l’ENFEP. Ces décisions visent à enrichir l’offre de formation professionnelle en RDC et à répondre aux besoins émergents du marché du travail.
Les initiatives du ministère de la Formation professionnelle démontrent un engagement fort en faveur de l’éducation et de la formation des jeunes congolais, renforçant ainsi les capacités du pays dans le domaine de la Formation professionnelle. Ces actions favorisent le développement socio-économique et la prospérité durable de la République démocratique du Congo.