Lutte contre les Violences Basées sur le Genre : L’Engagement des Chefs Traditionnels à Goma, RDC

Fatshimetrie, 01 septembre 2024 (FAT). Les récentes discussions entre les chefs traditionnels et la société civile à Goma, en République démocratique du Congo, ont mis en lumière l’importance de lutter contre les Violences basées sur le genre (VBG) dans les régions touchées par les conflits armés.

Organisées par l’Union des femmes des médias (Ucofem), ces rencontres ont permis de sensibiliser les chefs locaux sur les défis majeurs liés aux VBG et sur l’impact dévastateur de ces violences sur les populations déplacées lors de crises humanitaires. Il est essentiel que les leaders traditionnels prennent conscience de leur rôle crucial dans la lutte contre ce fléau, en tant que modèles influents au sein de leurs communautés.

La situation dans la province du Nord-Kivu, marquée par les affrontements entre les rebelles du M23 et les forces armées congolaises, a entraîné le déplacement massif de populations et la perturbation des structures sociales et communautaires. Malgré ces défis, les chefs locaux demeurent un pilier essentiel de soutien et de résilience pour leurs concitoyens, et leur implication dans la prévention des VBG est indispensable pour protéger les plus vulnérables.

Les discussions ont permis d’identifier des mesures de mitigation visant à réduire le niveau de vulnérabilité des personnes face aux VBG, en mettant l’accent sur l’importance de l’éducation, de la sensibilisation et de la promotion des droits des femmes et des filles. Il est essentiel de renforcer les capacités des leaders locaux pour qu’ils deviennent des agents de changement positif dans la lutte contre les VBG, en instaurant une culture de non-tolérance envers ces violences insidieuses.

En conclusion, ces échanges entre les chefs traditionnels et la société civile démontrent la volonté collective de lutter contre les Violences basées sur le genre dans un contexte de crise humanitaire. En travaillant ensemble et en sensibilisant les acteurs clés, il est possible de construire un avenir plus juste et plus sûr pour tous, en mettant fin à l’impunité des auteurs de ces actes odieux et en protégeant les droits fondamentaux de chacun.

La prise de conscience et l’engagement des chefs traditionnels sont des éléments essentiels pour créer un environnement propice à l’égalité des genres et à l’éradication des VBG. Il est temps de mettre fin à ces violences inacceptables et de construire une société plus juste et équitable pour tous ses membres.