Dans un contexte marqué par l’épidémie de monkeypox et les tensions sociales, la rentrée scolaire en République Démocratique du Congo s’annonce sous haute tension pour l’année 2024-2025. Malgré les inquiétudes liées à la propagation de la maladie, les autorités ont décidé de maintenir la rentrée scolaire, soulignant l’importance de la collaboration entre les ministères de l’Éducation nationale et de la Santé publique pour garantir la sécurité des élèves.
La ministre d’Éducation nationale et de la Nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu, s’est rendue dans la province du Kasaï pour le lancement officiel de la rentrée, mettant en avant un projet d’apprentissage et d’autonomisation des filles. Cependant, cette rentrée est également marquée par le mécontentement des enseignants du secteur public, avec des syndicats annonçant des mouvements de grève dès le jour de la rentrée.
Le Syndicat national des enseignants du Congo (SYECO) ainsi que d’autres regroupements syndicaux protestent contre le non-respect de leurs revendications par le gouvernement. Cette grogne sociale risque de perturber le bon déroulement de l’année scolaire et met en lumière les défis que doit relever le système éducatif congolais pour assurer une éducation de qualité pour tous.
Par ailleurs, le Président Félix-Antoine Tshisekedi s’est rendu en Chine pour participer au 9ème Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC). Ce sommet, placé sous le signe du partenariat pour la modernisation et le développement commun, constitue une opportunité unique de renforcer les liens entre la Chine et l’Afrique.
La rencontre entre Félix Tshisekedi et son homologue chinois, Xi Jinping, revêt une importance particulière, témoignant de l’intérêt croissant de la Chine pour le continent africain. Ce forum offre aux deux parties l’occasion de discuter de sujets stratégiques et de renforcer leur coopération dans différents domaines.
En conclusion, la rentrée scolaire en RDC se retrouve prise entre les enjeux sanitaires liés à l’épidémie de monkeypox et les revendications des enseignants. Dans ce contexte complexe, le dialogue et la concertation entre les différentes parties prenantes apparaissent comme des éléments essentiels pour assurer une année scolaire sereine et productive pour tous les acteurs de l’éducation.