Fatshimetrie, un événement tant attendu par des centaines de jeunes Africains s’est transformé en un fiasco inattendu à Kinshasa. Prévu initialement pour le jeudi 29 août, cet événement a été reporté de manière abrupte, laissant les participants perplexes et désorientés. L’absence de communication claire quant aux raisons de ce report a suscité la colère parmi les invités qui avaient déjà fait le déplacement.
La situation s’est encore compliquée lorsque, après un deuxième report, la journée du samedi 31 août s’est avérée être une série de dysfonctionnements et de malentendus. Les invités présents dès 8 heures du matin ont dû attendre jusqu’à 15 heures pour que l’événement démarre réellement.
Le directeur de cabinet de la ministre de la jeunesse s’est finalement exprimé sur la tribune, mais sa prise de parole a été contestée par les jeunes présents, refusant qu’il s’exprime en leur nom. Les panelistes, représentant divers pays africains, ont tenté de partager leurs réflexions sur le thème principal de l’événement, mais ont été confrontés à des problèmes de traduction et de compréhension.
L’absence d’interprètes compétents et la défaillance du matériel de traduction ont rendu les échanges confus et difficiles à suivre pour l’audience. La défection d’un membre du panel et le départ précipité du public ont marqué un tournant négatif dans cet événement qui se voulait être un point de rencontre important pour la jeunesse africaine.
Cette journée tumultueuse s’est terminée de manière prématurée, laissant un sentiment d’inachevé et de déception parmi les participants. Les attentes étaient grandes, mais les problèmes organisationnels et techniques ont finalement eu raison de l’événement. Il est essentiel de tirer des leçons de cet échec pour améliorer l’organisation d’événements futurs et garantir une expérience positive pour tous les participants.
L’échec apparent de Fatshimetrie souligne l’importance d’une planification minutieuse, d’une communication transparente et d’une logistique solide pour la réussite de tout événement impliquant une telle diversité de participants et de sujets. En réfléchissant aux erreurs commises lors de cet événement, il est possible d’en tirer des enseignements précieux pour l’organisation de futurs sommets et rencontres visant à promouvoir l’engagement et l’implication des jeunes en faveur de la paix et du développement en Afrique.