Fatshimetrie, 30 août 2024 – Au cœur des débats politiques en République démocratique du Congo se trouve la révision de la Constitution, un enjeu majeur pour l’avenir de la nation. Un lobbyiste international, Roland Ngoie Kiloka, a récemment pris la parole pour exposer la nécessité de revoir en profondeur la loi fondamentale du pays afin d’éliminer les incohérences qui entravent son bon fonctionnement.
Selon Kiloka, la Constitution actuelle présente des lacunes qui nuisent à la gouvernance politique et à la gestion de l’État. Il met en avant la pertinence des articles 4, 51 et 217, soulignant l’importance de redéfinir les concepts de poids politique et géopolitique pour mieux servir le développement du pays. Cette position est largement partagée par une variété d’acteurs politiques congolais, et même le Président Félix Tshisekedi lui-même a exprimé son soutien à une révision constitutionnelle.
Lors d’une récente intervention, le président a souligné la nécessité de créer une commission nationale pour repenser la Constitution et l’adapter aux besoins réels du pays. Il a critiqué le fait que la Constitution actuelle ait été imposée par des acteurs étrangers sans tenir compte des spécificités congolaises, ce qui a entraîné des dysfonctionnements dans le système politique.
La Constitution congolaise en vigueur depuis 2006 est pointée du doigt pour les problèmes institutionnels qu’elle engendre, notamment en raison de son origine dans l’Accord global et inclusif de 2002. Cette critique souligne l’urgence d’une réforme constitutionnelle pour permettre à la RDC de progresser sur la voie du développement et de la stabilité politique.
En fin de compte, la volonté de réformer la Constitution témoigne d’une prise de conscience collective quant à la nécessité de moderniser les institutions congolaises pour répondre aux défis actuels. Par une révision en profondeur, la RDC pourrait renforcer sa légitimité institutionnelle et créer les bases d’un avenir plus prometteur pour l’ensemble de sa population.