Rentrée scolaire en RDC : vigilance et prévention contre le Mpox

Fatshimetrie, 28 août 2024.

La scène de l’éducation en République démocratique du Congo se prépare pour une rentrée scolaire sous le signe de la vigilance et de l’hygiène. En effet, les autorités sanitaires ont émis des recommandations spécifiques aux parents et aux élèves afin de se prémunir contre le Mpox, également connu sous le nom de variole du singe, à l’approche de l’année scolaire 2024-2025.

Le Dr. Roger Samuel Kamba, ministre de la Santé publique, hygiène et prévoyance sociale, a souligné l’importance des mesures d’hygiène et de propreté pour assurer la protection des jeunes élèves contre cette maladie. Il a notamment insisté sur des gestes simples comme le lavage régulier des mains, le nettoyage et la désinfection des surfaces, surtout après des interactions sociales, ainsi que la réduction du nombre de partenaires sexuels, parmi d’autres recommandations.

Les statistiques épidémiologiques révèlent une augmentation des cas de Mpox, avec 1 372 nouveaux cas suspects et 200 cas confirmés signalés au cours de la semaine 33. La gravité de la situation est soulignée par les 610 décès enregistrés depuis le début de l’année, ce qui équivaut à un taux de létalité de 3,4%.

Les provinces les plus touchées comprennent l’Equateur, le Sud-Ubangi, le Maï-Ndombe, le Sud-Kivu, le Nord-Kivu, le Lualaba, le Haut-Lomami, la Tshuapa, la Tshopo, le Sankuru, le Kassaï, la Mongala et le Nord-Ubangi. Face à cette propagation, le gouvernement a déployé des équipes de riposte sur le terrain pour améliorer la qualité des informations et assurer une prise en charge adéquate des patients.

Pour renforcer la surveillance et la réponse à cette épidémie, un numéro gratuit, le « 151 », a été mis à disposition de la population pour signaler tout cas de Mpox et obtenir une assistance médicale approfondie. Le Dr. Kamba encourage vivement la vaccination contre le Mpox dès que le vaccin sera disponible, tout en saluant l’engagement des professionnels de la santé mobilisés pour faire face à cette crise sanitaire.

Le Mpox, maladie zoonotique, peut se transmettre de différentes manières, notamment de personne à personne, par contact avec des surfaces contaminées et par voie sexuelle. La sensibilisation et la prévention restent donc essentielles pour endiguer la propagation de cette infection.

En conclusion, la mobilisation collective et le respect des mesures d’hygiène demeurent les meilleures armes pour protéger la population congolaise contre le Mpox. La santé et la sécurité des élèves sont des priorités absolues pour garantir un environnement d’apprentissage sain et propice au développement des jeunes générations.