**Le retour des antiquités égyptiennes volées : Une victoire pour la préservation du patrimoine culturel**
La question du trafic illicite d’antiquités est une problématique mondiale qui affecte de nombreux pays riches en patrimoine culturel, dont l’Égypte. Récemment, l’Ambassade égyptienne à La Haye, aux Pays-Bas, a reçu une statue ushabti, une partie de cercueil coloré et une tête de momie datant de la période tardive. Ces objets, qui auraient été excavés illégalement, ont été saisis et rapatriés grâce à une coopération fructueuse entre les autorités égyptiennes et néerlandaises.
L’effort constant déployé par l’Égypte pour récupérer les antiquités volées et les ramener chez elles témoigne de l’importance accordée à la préservation de son patrimoine culturel et historique. Le Secrétaire général du Conseil suprême des antiquités, Mohamed Ismail Khaled, a souligné que ces artefacts ont été saisis dans une boutique d’antiquités aux Pays-Bas, suite à des investigations menées conjointement par les autorités égyptiennes et néerlandaises.
Cette réussite témoigne de la coopération fructueuse entre l’Égypte et les Pays-Bas dans la lutte contre le trafic illicite de biens culturels et le vol d’antiquités. Le Directeur général de l’Administration générale chargée de la récupération des antiquités, Shaaban Abdel-Gawad, a précisé que les pièces récupérées remontent à la période tardive.
Parmi ces pièces se trouvent une statue ushabti en porcelaine bleue portant des inscriptions des titres du défunt, une partie d’un cercueil en bois décoré d’inscriptions de la déesse protectrice « Isis », et une tête de momie en bon état, avec des restes de dents et de cheveux visibles.
Cette restitution est une victoire majeure pour la préservation du patrimoine égyptien et montre que la coopération internationale est essentielle dans la protection des biens culturels. En ramenant ces antiquités en Égypte, les autorités contribuent à préserver leur histoire et leur identité culturelle pour les générations futures. Chaque pièce retrouvée est un fragment de l’histoire ancienne de l’Égypte qui retrouve enfin sa place légitime dans le pays qui l’a vu naître.