Le différend ASUU-gouvernement fédéral du Nigeria : enjeux et perspectives de résolution

Le récent différend entre l’Academic Staff Union of Universities (ASUU) et le gouvernement fédéral du Nigeria soulève des préoccupations importantes au sein du système éducatif du pays. L’ASUU, lors de sa réunion du 19 août à l’Université d’Ibadan, a émis un préavis de grève de 21 jours pour exprimer ses revendications non satisfaites.

Lors d’une réunion tenue à Abuja, les deux parties ont convenu de mettre en place un sous-comité chargé d’examiner les demandes de l’ASUU, tandis que le gouvernement s’est engagé à trouver des solutions durables à la crise. Sous la houlette du ministre de l’Éducation, le Professeur Tahir Mamman, et en présence du leadership de l’ASUU dirigé par son président national, le Professeur Emmanuel Osodeke, la réunion s’est conclue après environ deux heures et demie.

À la fin de la réunion à huis clos, le ministre a annoncé que les deux parties se réuniraient à nouveau le 6 septembre. Un sous-comité a été mis en place pour examiner les revendications du syndicat et veiller à ce que tous les points de friction soient résolus.

Le Président de l’ASUU a exprimé l’espoir que toutes les questions soient réglées avant la réunion du 6 septembre. Il a souligné l’importance de protéger les intérêts des étudiants nigérians en résolvant les problèmes de manière amiable.

Le préavis de grève de l’ASUU est prévu pour expirer le 9 septembre, trois jours après la réunion reportée. Dans le but de répondre aux demandes du syndicat, le ministre a récemment mis en place un comité de suivi pour l’utilisation du Fonds d’intervention de l’Évaluation des besoins pour les universités publiques nigérianes.

L’ASUU réclame une refonte complète du système universitaire, incluant l’amélioration des infrastructures, une plus grande liberté académique et un modèle de financement plus durable. Parmi ses autres demandes figurent la libération des fonds de revitalisation pour les universités, la renégociation de l’accord 2009 FGN/ASUU et le versement des indemnités dues aux enseignants d’université.

Afin de garantir la qualité de l’enseignement supérieur au Nigeria, il est impératif que les deux parties travaillent ensemble pour résoudre ces questions de manière satisfaisante. Le sort des étudiants et de l’avenir de l’éducation au Nigeria dépendent de la capacité des négociateurs à trouver des solutions pragmatiques et durables.