L’éducation est un sujet crucial pour le développement et l’avenir d’une nation. Récemment, une nouvelle politique relative à l’âge des candidats autorisés à passer les examens du certificat d’études secondaires a suscité de vives réactions. Cette politique, qui stipule que les candidats mineurs ne pourront plus se présenter aux examens organisés par le NECO et le WAEC, a été critiquée par de nombreuses voix, dont celle de l’ancien vice-président, Atiku.
Atiku a qualifié cette politique d’absurde, la jugeant dépassée et inappropriée dans le contexte actuel. Selon lui, fixer des limites d’âge pour l’admission dans les établissements d’enseignement supérieur est préjudiciable à la recherche et à la poursuite des études académiques. Il a souligné que cette réglementation va à l’encontre de l’idée de partage des responsabilités dans un système fédéral de gouvernement.
Dans une déclaration, Atiku a déploré le comportement du gouvernement actuel, affirmant qu’il agissait de manière autoritaire et déconnectée de la réalité du système éducatif. Il a souligné que la régulation de l’éducation devrait relever des gouvernements locaux plutôt que du gouvernement fédéral, conformément à la constitution nigériane.
Atiku a également critiqué le manque de considération envers les élèves surdoués, soulignant que le gouvernement ne semblait pas avoir de plan pour les accompagner. Cette lacune, selon lui, ternit l’image de la nation et démontre un désintérêt pour l’épanouissement des élèves les plus talentueux.
En définitive, la controverse entourant cette nouvelle politique soulève des questions essentielles sur la gouvernance de l’éducation et l’importance de soutenir tous les élèves, quels que soient leur âge ou leurs capacités. Il est crucial que les décisions en matière d’éducation soient prises de manière réfléchie et en collaboration avec l’ensemble des acteurs du secteur, dans l’intérêt supérieur de la jeunesse et de l’avenir de la nation.