Fatshimetrie, édition du 27 août 2024 – Les bibliothèques nationales sont des piliers essentiels de la préservation et de la diffusion du savoir à travers les âges. C’est ce qu’a souligné le directeur de la Bibliothèque nationale de la République démocratique du Congo (RDC) lors d’une récente interview. Selon lui, ces institutions culturelles jouent un rôle fondamental dans la préservation du patrimoine écrit de l’humanité et dans le développement des sociétés.
La bibliothèque nationale a pour mission de rassembler et de conserver la production intellectuelle nationale, qu’il s’agisse de livres, de plaquettes ou d’autres supports imprimés. Elle a également pour objectif de diffuser ces collections à travers tout le territoire national, contribuant ainsi à la promotion de la culture et du civisme au sein de la population congolaise.
Le directeur a mis en avant l’importance de promouvoir la lecture en alimentant en ouvrages les bibliothèques et en organisant des activités telles que des concours, des expositions de livres et des campagnes de sensibilisation. Il est essentiel d’encourager les jeunes à fréquenter les bibliothèques, car celles-ci représentent une source inestimable de connaissances et d’éducation.
Malgré ces efforts, les statistiques concernant la fréquentation de la Bibliothèque nationale pour le premier semestre de 2024 sont préoccupantes, avec seulement 137 personnes ayant franchi ses portes. Parmi elles, on dénombre principalement des étudiants et des chercheurs, soulignant le besoin de sensibiliser davantage le grand public à l’importance de ces institutions.
L’histoire de la bibliothèque nationale de la RDC remonte à sa création en 1949, avec pour objectif de devenir un service spécialisé du gouvernement. Depuis lors, elle a œuvré pour permettre l’accès à un large éventail de connaissances à ses usagers, contribuant ainsi au rayonnement culturel du pays.
En définitive, les bibliothèques nationales représentent des gardiennes du savoir, des vecteurs de culture et des promoteurs de l’éducation. Leur rôle essentiel dans la préservation du patrimoine écrit et dans la diffusion du savoir ne doit pas être sous-estimé, et il est impératif de continuer à soutenir ces institutions pour garantir l’accès à la connaissance pour tous.