Fatshimetrie : L’Égypte bénéficie de nouveaux ajustements dans son programme de soutien financier du FMI

**Fatshimetrie : Les nouveaux ajustements dans le soutien financier du FMI à l’Égypte en 2022**

Le Fonds Monétaire International (FMI) a récemment annoncé une série d’ajustements dans son programme de soutien financier de huit milliards de dollars à l’Égypte, visant à offrir à ce pays plus de flexibilité dans la mise en œuvre des réformes requises.

En effet, l’accord conclu en 2022 entre l’Égypte et le FMI a connu plusieurs retards dans le déboursement des fonds, en raison du non-respect par l’Égypte de plusieurs conditions, dont celle de s’engager à un taux de change flexible.

Cette nouvelle réévaluation implique une certaine souplesse des critères du FMI et s’inscrit dans le cadre des deux revues annuelles qu’effectue l’organisation avant de débloquer des fonds.

Approuvé en juillet dernier, le dernier examen a été rendu public récemment, marquant la troisième révision pour l’Égypte après l’augmentation de l’enveloppe financière en mars.

Parmi les ajustements apportés figure le report de la publication des audits annuels des comptes financiers émis par l’Organisme Central de Contrôle de l’Égypte jusqu’à la fin de novembre, au lieu de la date initiale fin mars, en attendant des modifications de la loi régissant l’organisation.

Le FMI a également consenti à l’Égypte de renoncer aux augmentations trimestrielles des prix des carburants, en échange d’un engagement ferme à relever les prix aux niveaux de « recouvrement des coûts » d’ici la fin de 2025.

Le conseil d’administration du FMI, initialement prévu pour approuver la révision le 11 juillet, a reporté sa réunion au 29 juillet, soit quatre jours après que l’Égypte ait augmenté les prix des carburants de jusqu’à 15%.

Le FMI a souligné l’importance de ramener les prix de l’énergie aux niveaux de recouvrement des coûts, y compris les prix du carburant au détail, d’ici décembre 2025 pour assurer l’approvisionnement en énergie à la population et réduire les déséquilibres du secteur.

Dans sa déclaration, le FMI a indiqué avoir approuvé le troisième versement fin juillet, notant que « les pressions inflationnistes se relâchent progressivement, le déficit en devises étrangères a été éliminé et les objectifs fiscaux ont été atteints », notamment ceux liés aux dépenses par le biais de grands projets d’infrastructure.

Le FMI a souligné la nécessité pour l’Égypte d’accélérer le programme de désinvestissement des entreprises publiques et de mettre en œuvre des réformes plus rapidement pour réussir dans sa politique de propriété étatique.

En conclusion, tandis que des progrès ont été réalisés dans certaines réformes structurelles essentielles, des efforts plus conséquents sont nécessaires pour mettre en œuvre pleinement la politique de propriété étatique et accélérer le programme de désinvestissement des entreprises publiques en Égypte.