Violences internes à l’UNC : l’effroyable affaire des « Bérets rouges » ravive les tensions

La tragique vidéo qui a fait surface aujourd’hui, révélant des actes de violence interne au sein de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), a ébranlé une fois de plus la classe politique congolaise et suscité une vague d’indignation parmi la population.

Dans cette séquence choquante, un homme identifié comme Célestin Bioli Kadite, coordonnateur du groupe « Les fous de Vital Kamerhe », est violemment agressé par un groupe de jeunes se revendiquant des « Bérets rouges », une faction interne au parti politique. Les scènes de brutalité captées dans la vidéo, où Célestin est à terre, ligoté, rasé de force et humilié publiquement, laissent entrevoir les profondes tensions et divisions qui règnent au sein de l’UNC.

Au-delà des images choquantes, cet incident met en lumière les rivalités et conflits internes qui minent la stabilité et l’image publique du parti de Vital Kamerhe. La violence exercée contre l’un des leurs révèle une fracture profonde au cœur de l’UNC, mettant en lumière des querelles de pouvoir et des rivalités personnelles qui éclatent au grand jour.

Face à cette escalade de violence, la réaction du secrétaire général de l’UNC, Billy Kambale, reste essentielle. Sa condamnation des actes de violence et son appel à la retenue parmi les membres du parti doivent être suivis d’actions concrètes pour garantir l’intégrité et la cohésion du mouvement politique. Les mesures disciplinaires annoncées à l’encontre des auteurs de ces actes inqualifiables doivent être mises en œuvre de manière exemplaire pour restaurer la confiance au sein de l’UNC.

Il est impératif que les membres du parti politique, ainsi que l’ensemble de la classe politique congolaise, prennent conscience de l’urgence de mettre fin à la violence et aux divisions internes. Seul un dialogue ouvert, basé sur le respect mutuel et la recherche de solutions pacifiques, pourra permettre à l’UNC de surmonter cette crise profonde et de retrouver son unité et sa crédibilité aux yeux de la population congolaise.

En définitive, cet incident d’une extrême gravité appelle à une prise de conscience collective et à des actions rapides et concertées pour mettre un terme à la violence et aux dérives au sein de la classe politique congolaise. L’heure est à la responsabilité et à la solidarité, afin de préserver la démocratie et l’État de droit en République Démocratique du Congo.