Le cas suspect de Mpox à Kisangani en 2024 soulève des inquiétudes légitimes dans la région de la Tshopo, en République Démocratique du Congo. Avec treize cas suspects enregistrés, dont quatre confirmés et un décès déjà recensé, la situation sanitaire est alarmante. Ces chiffres mettent en lumière l’urgence d’une action coordonnée pour contenir la propagation de cette maladie virale.
La concentration des cas confirmés dans la zone de santé de Kabondo appelle à une surveillance renforcée et à des mesures préventives ciblées. La collaboration entre les autorités sanitaires, les professionnels de la santé et les organisations internationales est essentielle pour mettre en place un plan d’intervention efficace. Le traitement des cas confirmés au centre de traitement des épidémies est une étape cruciale dans la gestion de cette crise sanitaire.
La létalité de 4,31% enregistrée dans la province de la Tshopo est préoccupante, dépassant la moyenne nationale. Le Docteur Philippe Libande met en garde contre le caractère dramatique de la situation et appelle à une sensibilisation accrue de la population. Les mesures de protection individuelle telles que le lavage des mains, la limitation des contacts physiques avec les cas suspects et l’usage de préservatifs pendant les rapports sexuels sont des gestes simples mais essentiels pour limiter la propagation de la maladie.
La mobilisation d’une équipe multisectorielle, regroupant des experts de la santé humaine, animale et environnementale, ainsi que des partenaires locaux et internationaux, est une démarche positive dans la lutte contre le Mpox. Malgré les défis rencontrés, notamment l’incendie controversé de la CAMEKIS, le traitement reste accessible gratuitement, soulignant l’importance de garantir des soins de qualité à tous les patients affectés.
La province de la Tshopo se classe parmi les plus touchées en RDC, mettant en lumière la nécessité d’une vigilance constante et d’une réponse rapide face à cette épidémie. Les recommandations du Docteur Philippe Libande doivent être entendues et suivies par la population afin de limiter les risques de contamination. La santé publique exige une collaboration étroite entre les acteurs locaux et internationaux pour endiguer la propagation du Mpox et prévenir de nouveaux cas dans la région.