Fatshimetrie, un média en ligne dédié à la culture et au divertissement, a récemment eu l’opportunité d’interviewer un jeune et talentueux réalisateur, Adesokun, sur son premier film en tant que scénariste et directeur. Shina, sorti le 14 juin 2024, est resté pendant des semaines dans le top 10 de Netflix, un succès inattendu pour le cinéaste qui a débuté de manière modeste.
Adesokun, lors de l’entretien exclusif avec Fatshimetrie, partage son cheminement en tant que cinéaste et évoque l’avenir prometteur de sa carrière.
Le réalisateur raconte sa transition de l’écriture littéraire au cinéma, soulignant l’importance de la narrativité dans ses projets. Pour lui, la clé réside dans la qualité de l’histoire, qui doit être à la fois commercialement viable et artistiquement riche.
Lorsqu’on lui demande ses critères de sélection pour travailler sur un film, Adesokun met en avant l’importance primordiale de l’histoire, considérée comme le cœur de chaque projet cinématographique.
Il dévoile ensuite le processus créatif de la genèse à l’écran de Shina. S’inspirant de grands scénaristes tels qu’Aaron Sorkin, il a peaufiné son script en recueillant les avis de pairs et en s’inspirant des approches novatrices de réalisateurs renommés comme Jordan Peele et Quentin Tarantino.
Le succès de Shina sur Netflix a été une surprise pour toute l’équipe, dépassant leurs attentes les plus optimistes. Adesokun exprime sa gratitude envers son équipe, soulignant le partenariat fructueux et les amitiés forgées tout au long du projet.
Interrogé sur l’équilibre délicat entre l’aspect artistique et commercial du cinéma, le réalisateur admet les défis posés par le coût croissant de la production. Il souligne cependant que la qualité intrinsèque d’une histoire peut attirer les investisseurs et garantir un retour sur investissement.
Les jalons dont il est le plus fier incluent le succès de son recueil de poésie sur Amazon et la réception enthousiaste de Shina. Adesokun reconnaît cependant les défis financiers persistants dans l’industrie cinématographique, où l’art doit souvent se plier à la nécessité de rentabilité.
Au cours des dix dernières années, Adesokun a observé une évolution croissante dans le paysage cinématographique nigérian, avec une compétition grandissante pour produire des œuvres d’excellence.
En conclusion, le réalisateur confie à Fatshimetrie que l’industrie du cinéma nigériane repose sur le talent et la passion d’une communauté diversifiée, tout en relevant le défi constant d’élever les standards artistiques. La force réside dans les individus, tandis que les faiblesses révèlent la nécessité d’une collaboration renforcée pour stimuler la créativité et l’innovation.
Fatshimetrie se réjouit de l’opportunité d’avoir échangé avec un artiste aussi inspirant que Adesokun, dont le parcours et les réflexions apportent un éclairage précieux sur le monde en constante évolution du cinéma nigérian.