Dans une récente déclaration à Abuja, le président du Comité, M. Abubakar Fulata, a annoncé que le Comité avait envoyé une invitation au vice-chancelier de l’Université pour discuter des préoccupations liées à la gestion des fonds. Il a souligné que cette invitation n’était pas une chasse aux sorcières, mais visait à assurer la transparence et la responsabilité dans l’utilisation des ressources universitaires.
Lors de la visite du Comité à l’UNIZIK à Awka, il a été constaté que les documents soumis par le Vice-Chancelier ne concordaient pas avec la réalité des projets en cours. L’écart entre les données financières présentées et les dépenses réelles soulevait des questions sur la gestion des fonds et la légalité des opérations.
M. Fulata a exprimé sa préoccupation face au manque de transparence et à l’absence d’approbation parlementaire pour certaines dépenses de l’université. Il a souligné que le non-respect de la constitution par des appropriations illégales compromettait l’intégrité de toute l’équipe de direction de l’université.
La visite de supervision du Comité est intervenue à la suite de nombreuses préoccupations exprimées par les Nigérians sur la gestion des fonds publics. Il est impératif que les organes de supervision jouent un rôle actif pour garantir une gestion efficace et responsable des ressources gouvernementales.
Le Comité a identifié plusieurs irrégularités et violations dans les documents fournis par l’université, ce qui nécessite une enquête approfondie. Il a demandé au Vice-Chancelier de se présenter devant le Comité à l’Assemblée nationale avec des documents justificatifs pour des mesures législatives supplémentaires.
Cette affaire souligne l’importance de la reddition de comptes et de la transparence dans la gestion des fonds publics. En assurant une surveillance rigoureuse et en exigeant des explications claires, le Comité montre son engagement en faveur de la bonne gouvernance et de l’intégrité des institutions universitaires.