**Traque des faux Wazalendo au Nord-Kivu : un pas vers la sécurité et la stabilité**
Dans un souci de protéger la population et de restaurer la paix dans la région du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo, les autorités militaires ont pris une décision ferme : traquer les faux Wazalendo, des individus qui se font passer pour des défenseurs de la patrie mais qui sont en réalité une source d’insécurité et de chaos.
En effet, ces derniers temps, la région de Goma a été le théâtre de nombreuses tueries et actes de vandalisme attribués à ces faux volontaires. Face à ces troubles, le gouverneur du Nord-Kivu a présidé une réunion au cours de laquelle une stratégie de traque a été mise en place afin d’éradiquer cette menace qui pèse sur la population.
Le Lieutenant-Colonel Guillaume Ndjike Kaiko, porte-parole militaire du gouverneur, a souligné la nécessité de distinguer clairement les vrais Wazalendo, prêts à défendre la patrie dans le respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire, des imposteurs qui alimentent l’instabilité et le désordre. Ainsi, les vrais volontaires sont appelés à rejoindre les forces armées sur les lignes de front, tandis que les faux Wazalendo seront traqués et, en cas de nécessité, traduits en justice militaire pour répondre de leurs actes.
Cette décision témoigne d’une volonté affirmée des autorités de restaurer l’ordre et de garantir la sécurité des citoyens. Elle intervient également dans un contexte où le gouvernement central apporte son soutien aux initiatives provinciales visant à assurer la protection des populations et à mettre fin aux agissements des groupes nuisibles à la stabilité du pays.
En conclusion, la traque des faux Wazalendo au Nord-Kivu représente un pas significatif vers la réaffirmation de l’autorité de l’État, la préservation de la paix et la protection des droits fondamentaux des citoyens. Elle incarne la détermination des autorités à lutter contre l’impunité et à promouvoir un climat de sécurité et de stabilité propice au développement de la région.