Fatshimetrie : Les maisons construites de manière anarchique entre Noqui et Matadi, RDC, bientôt démolies
Le long contentieux territorial entre la municipalité angolaise de Noqui et la ville de Matadi en République Démocratique du Congo semble enfin connaître une issue décisive. En effet, une annonce spectaculaire vient de tomber : les constructions anarchiques érigées au-delà de la frontière territoriale seront entièrement démolies. Cette décision, prise à l’issue d’une séance de travail entre les autorités municipales de Noqui et urbaines de Matadi, vise à rétablir le respect des frontières et à mettre un terme à une situation source de tension depuis trop longtemps.
Après de multiples réunions et une inspection minutieuse des limites entre les deux pays, un protocole d’accord a été signé, scellant le destin de ces habitations illégalement implantées. La démolition de ces constructions sauvages débutera dès le mois de septembre 2024, selon les termes de cet accord historique.
Le maire de Matadi, Dominique Nkodia Mbete, a adressé un message clair aux occupants illégaux de ces habitations : il est temps de quitter les lieux et de récupérer les matériaux pour les réutiliser ailleurs. Cette mesure, bien que nécessaire, risque toutefois de susciter des réactions variées au sein de la population concernée.
D’un côté, elle rétablit l’ordre et la légalité, tout en assurant le respect des frontières internationales, fondement de la souveraineté de chaque État. D’un autre côté, elle soulève des interrogations sur le devenir des habitants délogés et la manière dont ils pourront rebondir après cette décision radicale.
Cette annonce soulève également la question de la coopération transfrontalière et de la gestion des territoires frontaliers. Elle met en lumière la nécessité d’une communication efficace entre les autorités des pays concernés et la prise de mesures concrètes pour éviter de telles situations à l’avenir.
En définitive, la démolition imminente des maisons construites de manière anarchique entre Noqui et Matadi constitue un pas important vers la résolution d’un conflit territorial longtemps laissé en suspens. Reste à espérer que cette décision, aussi difficile soit-elle, permettra de rétablir la paix et la stabilité dans la région, tout en ouvrant la voie à une coopération plus étroite entre les deux pays.
La Fatshimetrie suivra de près l’évolution de cette situation et continuera à informer ses lecteurs sur les développements à venir.
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