Mutilation de passeport au Nigeria : Quelles sanctions encourues ?

Dans le paysage médiatique actuel, l’incident survenu à l’arrivée d’une famille au Nigeria a déclenché une vague d’indignation, poussant de nombreuses personnes à condamner cet acte qualifié de vandalisme des biens gouvernementaux.

Dans une vidéo qui a circulé largement, on peut voir une femme répondre avec colère: « Est-ce ton passeport? » après avoir été questionnée sur ses actions. D’une manière désinvolte, elle a dit à son mari, visiblement choqué, « Si tu veux dormir ici, dors ici, c’est le Nigeria, c’est ici que tu seras, » avant d’emmener leurs enfants ailleurs.

Le porte-parole du NIS, Kenneth Udo, a confirmé à Abuja que les personnes impliquées dans cet incident ont été identifiées et convoquées pour une enquête approfondie. Il a souligné que si les allégations s’avèrent vraies, les actions de la femme enfreindraient la Section 10(b) de la Loi sur l’Immigration de 2015, ce qui pourrait entraîner de lourdes sanctions telles qu’énoncées à la Section 10(h).

Quelle est la punition pour la mutilation du passeport ?

Udo a réitéré l’engagement du NIS à faire respecter la Loi sur l’Immigration, en soulignant l’importance de la sécurité nationale et de l’intégrité des documents légaux du pays. La section des Dispositions Diverses de la Loi énumère la punition pour la mutilation du Passeport Nigérian comme suit :

« Toute personne qui altère ou aide une autre à altérer un document de voyage, ou qui produit, reproduit ou aide à la production ou à la reproduction de tout document de voyage sans autorisation légale, commet une infraction visée par l’article 59 de la Loi et est passible, s’il est reconnu coupable, d’une peine de cinq ans d’emprisonnement ou d’une amende d’un million de nairas, ou des deux. »

Il est impératif de souligner que la protection des documents officiels nationaux est essentielle pour la sécurité et l’intégrité d’un pays. Par conséquent, toute action visant à mettre en péril ces éléments de souveraineté nationale doit être traitée avec la plus grande fermeté. Cette affaire souligne l’importance de respecter les lois et les réglementations en vigueur, et met en lumière la nécessité de punir ceux qui choisissent de les violer.