**Le blocage des frontières entre la Zambie et la RDC crée une onde de choc dans le commerce international**
La décision des autorités zambiennes de fermer les frontières avec la République Démocratique du Congo pour l’import-export a suscité de vives réactions et soulève des interrogations quant à ses conséquences sur l’économie des deux pays ainsi que sur les relations commerciales entre eux.
L’annonce de la fermeture des frontières a été confirmée par le maire de Kasumbalesa, dans la province du Haut-Katanga, soulignant que cette mesure ne concerne pour l’instant que les échanges de marchandises et n’impacte pas le mouvement des populations. Cette décision intervient dans un contexte tendu entre les deux pays, avec notamment l’interdiction par le ministre congolais du Commerce extérieur d’importer certaines marchandises telles que les bières, les boissons gazeuses, les carreaux, les faïences et la chaux en provenance de la Zambie.
Le ministère congolais du Commerce extérieur a pris cette mesure pour limiter l’inflation importée et protéger l’industrie locale, soulignant que certains produits importés contribuent à hauteur de 60% à l’inflation. Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’Accord RDC-Zambie, qui autorise les parties à prendre des mesures anti-dumping pour protéger leurs industries respectives. Cependant, il est important de noter que le jus importé n’est pas concerné par cette mesure, étant considéré comme différent des bières et boissons gazeuses selon la classification en vigueur.
Malgré ces tensions, le ministère du Commerce extérieur de la RDC se montre ouvert au dialogue et à la résolution pacifique des différends commerciaux avec la Zambie, conformément aux dispositions de l’Accord bilatéral. Il est crucial que les deux pays cherchent des solutions permettant de préserver les intérêts économiques de chacun tout en favorisant un climat de coopération et de respect mutuel.
En conclusion, la fermeture des frontières entre la Zambie et la RDC pour l’import-export soulève des enjeux économiques et commerciaux majeurs pour les deux pays. Il est impératif que les autorités de chaque pays travaillent ensemble pour trouver des solutions durables qui favorisent un commerce équitable et bénéfique pour l’ensemble de la région.