Le choix du dauphin de Joseph Kabila pour l’élection présidentielle de décembre 2018 en RDC: Une stratégie politique audacieuse

Le choix du candidat de la majorité au pouvoir à l’élection présidentielle de décembre 2018 en République Démocratique du Congo a suscité un vif intérêt et de nombreuses spéculations au sein de la classe politique et de la population congolaise. Après une semaine de tractations intenses, Joseph Kabila a finalement dévoilé le nom de son dauphin : Emmanuel Ramazani Shadary.

Ce choix, annoncé officiellement par le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, lors d’un point presse très attendu, a surpris bon nombre d’observateurs politiques et est apparu comme une décision stratégique pour assurer la continuité du pouvoir en place. Emmanuel Ramazani Shadary, ancien ministre de l’intérieur et secrétaire permanent du PPRD, originaire de la province du Maniema, a ainsi été désigné comme le candidat de la majorité au pouvoir, succédant ainsi à Joseph Kabila, après une longue période d’incertitude et de spéculations.

L’annonce de cette nomination a été précédée de consultations minutieuses menées par Joseph Kabila, à la recherche de l’oiseau rare qui saurait incarner les valeurs et les idéaux du régime en place. Le choix de Ramazani Shadary a été justifié par sa fidélité au président sortant, sa longue expérience politique et administrative, ainsi que sa capacité à rassembler et à mobiliser les forces politiques derrière sa candidature.

La désignation de Ramazani Shadary comme dauphin de Joseph Kabila a ouvert une nouvelle ère politique en RDC, marquant le début d’une transition à hauts risques mais également porteuse d’espoir pour l’avenir du pays. Sa candidature a été perçue comme un test pour la démocratie congolaise, face aux défis de la gouvernance, de la transparence électorale et du respect des droits de l’homme.

En conclusion, la nomination d’Emmanuel Ramazani Shadary comme candidat de la majorité au pouvoir à l’élection présidentielle de décembre 2018 en RDC a été un moment clé dans l’histoire politique du pays, appelant à une réflexion approfondie sur l’avenir de la démocratie et de la gouvernance en Afrique. La route vers les élections s’annonce semée d’embûches, mais elle offre également des opportunités de renouveau et de progrès pour la RDC et sa population.