Goma, 09 août 2024 (Fatshimetrie) – La visite de la ministre des droits humains dans les camps de déplacés de guerre à Goma, dans le territoire de Nyiragongo, en République démocratique du Congo, a marqué une étape cruciale dans la prise de conscience de la situation désespérée de milliers de personnes touchées par le conflit.
Accompagnée par le vice-gouverneur policier du Nord-Kivu, la ministre Chantal Chambu Mwavita s’est engagée à évaluer de près les conditions de vie des déplacés et à trouver des solutions concrètes pour améliorer leur quotidien. Son objectif était de s’assurer que les droits fondamentaux de ces personnes étaient respectés et de leur apporter un soutien tangible en cette période difficile.
En distribuant des vivres aux déplacés et en promettant la construction d’un centre d’encadrement pour les aider à acquérir des compétences professionnelles, la ministre a démontré son engagement envers la réhabilitation et l’autonomisation de ces communautés affectées par la guerre. Cette approche proactive vise à offrir des perspectives d’avenir aux déplacés, en favorisant leur intégration socio-économique et en renforçant leur résilience face aux épreuves.
La visite de la ministre s’est également étendue au centre d’encadrement de Don Bosco Ngangi, où elle a rencontré des enfants orphelins et abandonnés. En promettant des fournitures scolaires pour la rentrée prochaine et en offrant des cadeaux symboliques, elle a exprimé sa solidarité envers ces jeunes vulnérables, qui méritent d’être soutenus dans leur parcours éducatif et personnel.
En somme, la démarche de la ministre Chantal Chambu Mwavita illustre l’importance de la compassion et de l’action concrète face à la crise humanitaire qui touche les déplacés de guerre. En tant que représentante des droits humains, elle incarne l’espoir d’un avenir meilleur pour ces communautés vulnérables, en œuvrant pour leur dignité, leur bien-être et leur réintégration dans la société.