**Se souvenir du passé pour construire l’avenir : la commémoration du Genocost Congolais à Kisangani**
Le 2 août 2024 restera gravé dans les mémoires comme un jour de commémoration et de lutte à Kisangani, en République démocratique du Congo. La population congolaise s’est réunie pour rendre hommage aux victimes du génocide congolais, un devoir de mémoire qui vise à sensibiliser et mobiliser contre l’oubli et l’injustice.
Face aux défis actuels, la Première ministre, Judith Suminwa, a lancé un appel à l’unité et à la solidarité, invitant chacun à surmonter la peur et à œuvrer ensemble pour la paix en RDC. Un message fort, appelant à transformer la douleur en force pour construire un avenir meilleur.
L’événement intervient dans un contexte marqué par des tensions et des violences, notamment dans la région du Nord-Kivu, où l’armée rwandaise et ses alliés sont accusés de graves violations des droits de l’homme. Ces actes barbares soulignent l’urgence de préserver la paix et la sécurité des populations civiles, victimes innocentes d’une guerre implacable.
La ministre des Droits humains a, quant à elle, exhorté le peuple congolais à se dresser contre l’agression étrangère, rappelant que le Genocost est le cri de mémoire de millions de victimes congolaises, injustement oubliées. Un appel à la résistance, à la justice et à la dignité, pour que plus jamais un tel drame ne se reproduise.
Au-delà des discours, la commémoration du Genocost à Kisangani a été un moment de recueillement et de témoignages poignants, mettant en lumière la souffrance et la résilience du peuple congolais. Les participants ont rendu hommage aux victimes, affirmant leur engagement pour la paix et la réconciliation.
Dans un contexte marqué par les défis de la reconstruction et de la justice, cette journée de commémoration rappelle l’importance de préserver la mémoire collective, de reconnaître les injustices du passé et de construire un avenir plus juste et plus solidaire. Le Genocost Congoais, au-delà de sa tragédie, est un appel à agir, à ne pas oublier et à rester unis dans l’adversité.
En conclusion, la commémoration du Genocost à Kisangani est un rappel poignant de la fragilité de la paix et de la nécessité de préserver la mémoire des victimes pour que leur sacrifice ne soit pas vain. C’est un appel à l’action, à la solidarité et à la justice, pour que le passé devienne un levier de construction d’un avenir meilleur pour tous.
Cette journée restera gravée dans les esprits comme un moment de réflexion, de mobilisation et d’espoir pour un Congo plus juste, plus fort et plus uni. Que le Genocost Congoais rappelle à tous que la paix est fragile, mais que la détermination à reconstruire est plus forte que tout.
Il est important de se souvenir du passé pour ne pas répéter les erreurs du passé et pour faire en sorte que le Congo puisse connaître enfin la paix et la prospérité.