Fatshimetrie, 02 août 2024. L’histoire sanglante des massacres de Makobola, dans le territoire de Fizi, en République démocratique du Congo, continue de hanter les mémoires et de réclamer justice, cinq ans après les événements tragiques.
Chaque année, alors que le Genocost est commémoré, des voix s’élèvent pour réclamer que les responsables de ces atrocités soient tenus pour compte et que justice soit rendue aux victimes innocentes. L’association Mwalo Asbl, par le biais de son facilitateur principal, M. Samuel Mulumba, a souligné l’importance de poursuivre la lutte pour les droits humains et de demander que les coupables soient traduits en justice.
Les événements du 31 décembre 1996, sous le règne du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD), restent gravés dans les esprits, avec des centaines de civils massacrés et brûlés vifs à Makobola. Ces atrocités se sont étendues à d’autres villages du territoire de Fizi, laissant derrière eux un lourd tribut de souffrance et de deuil.
Cette année, la commémoration des massacres a été marquée par une veillée mortuaire symbolique, réunissant des participants de divers horizons. L’objectif était de rendre hommage aux disparus et de continuer à réclamer vérité et justice.
Aujourd’hui, la nécessité d’une justice transitionnelle se fait sentir plus que jamais, avec des appels à l’établissement d’un tribunal pénal international pour la RDC afin de juger les auteurs de ces crimes odieux. Il est essentiel que la communauté internationale soutienne ces efforts pour garantir que les responsables répondent de leurs actes devant la loi.
En ce jour de commémoration des massacres de Makobola, nous nous rappelons des vies perdues, des familles brisées et des communautés traumatisées. Que cette mémoire collective serve de rappel de l’importance de la justice, de la vérité et de la réparation pour les victimes, afin que de tels actes barbares ne se reproduisent jamais.