**Fatshimetrie: Une crise sanitaire soulève des inquiétudes en RDC**
Depuis plusieurs mois, une situation alarmante se dessine en République Démocratique du Congo (RDC) concernant l’épidémie de la maladie de Monkey pox, dont les cas ont considérablement augmenté en l’espace d’une année. L’association humanitaire Médecins sans frontières (MSF) tire la sonnette d’alarme, rapportant une triplement du nombre de cas en 2023, avec plus de 14 600 cas suspects et 654 décès enregistrés.
Ces chiffres sont préoccupants, d’autant plus que la maladie est en passe de devenir endémique dans certaines régions. MSF met particulièrement en garde contre une mutation génétique identifiée au Sud-Kivu, entraînant une transmission continue d’un individu à un autre, accentuant ainsi la propagation de la maladie.
Les autorités sanitaires redoublent d’efforts pour contenir l’épidémie, mais se heurtent à plusieurs obstacles. En effet, dans certaines communautés, la maladie est perçue comme étant liée à des pratiques mystiques ou de sorcellerie, ce qui complique l’adhésion aux mesures de santé publique et entrave la prévention.
Les camps de déplacés autour de Goma, dans le Nord-Kivu, représentent également un point critique de la situation. La densité de la population et les conditions de vie précaires favorisent la propagation de la maladie, mettant en danger la vie des habitants.
Face à cette crise sanitaire, MSF en appelle à la mobilisation de tous les acteurs concernés pour intensifier les efforts de vaccination et protéger les populations les plus vulnérables. Il est essentiel d’instaurer une réponse collective et coordonnée afin d’enrayer la progression de la maladie et éviter une aggravation de la situation.
En conclusion, la crise de la maladie de Monkey pox en RDC nécessite une réponse urgente et concertée. Il est impératif que les autorités sanitaires, les organisations humanitaires et la population locale unissent leurs forces pour endiguer l’épidémie et préserver la santé des communautés touchées.