Le gouvernement congolais a récemment fait état d’un excédent budgétaire remarquable, atteignant 150,7 milliards de Francs congolais. Cette nouvelle, révélée par la Banque Centrale du Congo (BCC), souligne un regain financier qui ne saurait passer inaperçu dans le paysage économique actuel.
Les données dévoilées par la BCC mettent en lumière un équilibre financier bénéfique résultant de recettes totalisant 2.088,2 milliards de CDF, tandis que les dépenses ont été limitées à 1.937,5 milliards de Francs congolais. Ce surplus financier démontre une gestion prudente des ressources, dépassant les attentes en matière de maîtrise budgétaire.
Les dépenses publiques, qui ont représenté 72% des prévisions mensuelles, ont été principalement allouées aux dépenses courantes telles que les salaires des fonctionnaires de l’État, les frais de fonctionnement et les subventions. En parallèle, les investissements en capital ont atteint 466,2 milliards de CDF, se rapprochant ainsi du niveau programmé pour le mois de juillet 2024.
Cette amélioration notable de la trésorerie de l’État a permis de dépasser l’excédent prévu et d’atteindre 150,6 milliards de CDF. Une partie de cet excédent a été allouée au remboursement des titres publics échus, témoignant ainsi d’une gestion proactive des finances publiques. De plus, le solde budgétaire intérieur a surpassé les estimations, renforçant ainsi la stabilité financière du pays.
Cependant, malgré ces résultats prometteurs, il est important de souligner que des arriérés de salaires des agents de l’État persistent, illustrant les défis financiers auxquels le gouvernement doit encore faire face. Ces retards de paiement, représentés par les Ordres de Paiement Informatisé en instance d’instruction, nécessitent une attention particulière pour garantir un traitement équitable des fonctionnaires concernés.
En conclusion, cet excédent budgétaire démontre la capacité du gouvernement congolais à gérer efficacement ses ressources financières et à maintenir une stabilité économique. Cependant, il est impératif de continuer à surveiller de près les dépenses et à garantir une gestion transparente des finances publiques pour assurer un avenir financier solide et durable pour la République démocratique du Congo.