Fatshimetrie, 05 août 2024 – Au cœur du territoire d’Irumu, en Ituri, une lueur d’espoir émerge du groupement « Chini ya Kilima ». Autrefois ravagé par l’insécurité et la violence perpétrée par des groupes armés locaux, cet endroit est aujourd’hui un symbole de transformation et de renaissance.
Sous l’impulsion du gouvernement provincial de l’état de siège, dirigé par le Lieutenant-général Luboya N’kashama Johnny, la paix a progressivement trouvé sa place dans cette région autrefois meurtrie. Les habitants du groupement « Chini ya Kilima » ont pu voir renaître les activités agricoles qui les caractérisaient autrefois, faisant de cet endroit un véritable grenier pour la chefferie des Andisoma.
Le chef de la chefferie des Andisoma, Matthieu Biyabo Hanzabo, se réjouit de ces avancées qui témoignent d’un retour à la normale. Il souligne l’importance de soutenir les efforts de pacification et de développement menés par les autorités, ainsi que l’engagement pris par les anciens combattants du groupe armé FPIC à abandonner la violence pour se consacrer aux activités agricoles.
La transformation du groupement « Chini ya Kilima » n’est pas seulement le fruit du désir de paix des habitants, mais également de la volonté des anciens combattants de s’insérer dans la vie civile et de contribuer au développement de leur communauté. Cette transition pacifique est un exemple à suivre pour d’autres groupes armés de la région, tels que CODECO et Zaïre, qui continuent de semer la terreur malgré une légère diminution des violences.
En effet, la situation dans la région d’Irumu reste fragile, avec des poches de violence persistantes. Toutefois, les progrès réalisés dans le groupement « Chini ya Kilima » montrent qu’une transformation est possible, même dans les zones les plus troublées. Il incombe désormais à tous les acteurs impliqués de poursuivre leurs efforts pour pérenniser la paix retrouvée et garantir un avenir meilleur pour les habitants de l’Ituri.