Réhabilitation et Engagement : Quand des Anciens Délinquants Transforment la Société par l’Éducation

Fatshimetrie est heureux de partager une histoire empreinte d’espoir et de transformation en République démocratique du Congo. En effet, c’est avec une grande fierté que la Haute École de commerce a reçu cinq cents bancs-pupitres fabriqués par d’anciens délinquants, sous l’égide du Service national. Cette initiative, pleine de sens et de générosité, témoigne du pouvoir de la réhabilitation et de l’engagement en faveur de l’éducation.

Le don de ces bancs-pupitres revêt une signification profonde, bien au-delà de leur utilité matérielle. Il symbolise la possibilité de rédemption, de seconde chance pour ceux qui ont commis des erreurs par le passé. Encadrés par le Service national, ces anciens délinquants, communément appelés « Kuluna », ont mis leurs compétences et leur détermination au service d’une cause noble : offrir un environnement d’apprentissage propice aux étudiants de la Haute École de commerce.

Le général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwit, à la tête du Service national, a souligné l’importance de cet acte de solidarité et d’engagement envers la jeunesse congolaise. Pour lui, il est essentiel de soutenir les établissements d’enseignement publics afin de garantir un apprentissage de qualité et de favoriser l’épanouissement des futurs leaders du pays. Ce geste généreux s’inscrit dans une vision plus large de construction d’un avenir meilleur pour la nation congolaise.

Du côté de la Haute École de commerce, la réception de ce don a été accueillie avec gratitude et reconnaissance. Le directeur général de l’institution a souligné l’importance de ces bancs-pupitres dans l’amélioration des conditions d’études des étudiants. En complément des récentes rénovations effectuées au sein de l’école, ce geste représente un pas de plus vers l’excellence académique et le bien-être des apprenants.

En somme, l’histoire de ces bancs-pupitres fabriqués par d’anciens délinquants est un témoignage poignant de résilience, de solidarité et de transformation. Elle met en lumière le potentiel de chacun à contribuer positivement à la société, quelle que soit son histoire passée. À travers ce geste, le Service national et la Haute École de commerce incarnent une vision d’avenir fondée sur l’inclusion, l’éducation et la réconciliation.