Le paysage financier au Nigeria a été secoué par les activités frauduleuses, comme le révèle le rapport sur la fraude et les contrefaçons dans les banques nigérianes pour le premier trimestre de 2024, publié par le Centre de formation des institutions financières (FITC). Selon ce rapport, le secteur bancaire nigérian a enregistré des pertes de 468,42 millions de nairas en raison d’escroqueries liées à la fraude au cours de cette période.
Les fraudes ont été perpétrées via divers canaux, notamment les distributeurs automatiques de billets (DAB), les plateformes en ligne telles que le web et la banque mobile, les opérations directes dans les succursales bancaires et les terminaux de point de vente (TPV).
Les cinq principaux canaux de fraude ayant entraîné une perte de 468,42 millions de nairas au premier trimestre 2024 sont les suivants :
1. Web : 5932 cas signalés pour une perte de 24,1 millions de nairas.
2. Mobile : 3173 cas signalés pour une perte de 216,4 millions de nairas.
3. TPV : 2683 cas signalés pour une perte de 4,6 millions de nairas.
4. Succursale bancaire : 399 cas signalés pour une perte de 133,9 millions de nairas.
5. DAB : 216 cas signalés pour une perte de 100 000 nairas.
Le rapport du FITC indique que les pertes ont connu une diminution à travers tous les principaux canaux. Par exemple, les canaux informatiques et web ont enregistré une perte de 24,1 millions de nairas, soit une baisse de 16 % par rapport aux 28,7 millions de nairas enregistrés au quatrième trimestre de 2023.
La fraude via les canaux mobiles a connu une diminution de 99 %, passant de 21,6 milliards de nairas à 216,4 millions de nairas ; tandis que les pertes des canaux de TPV sont passées de 14,6 millions de nairas au quatrième trimestre 2023 à 4,6 millions de nairas au premier trimestre 2024, ce qui représente une baisse de 68 %.
De même, les pertes liées à la fraude en succursale bancaire sont passées de 356 millions de nairas au quatrième trimestre de 2023 à 133 millions de nairas au premier trimestre de 2024, soit une baisse de 62,4 %.
Ces données soulignent la nécessité pour les institutions financières au Nigeria de renforcer leurs mesures de sécurité et de sensibilisation pour protéger les fonds de leurs clients contre les activités frauduleuses. Il est impératif que les banques continuent à investir dans la technologie et la formation pour garantir la sécurité des transactions financières et renforcer la confiance du public dans le système bancaire.