Fatshimetrie, 28 juillet 2024 – Une situation préoccupante à Kikwit: l’absence prolongée des élus de la ville suscite des interrogations. Au cœur de l’ébullition citoyenne, le Réseau d’éducation civique au Congo (RECIC) s’exprime avec vigueur sur le sujet, pointant du doigt le manque de présence des représentants du peuple dans leurs bases pendant les vacances parlementaires.
Raymond Kitako, coordonnateur du RECIC, exprime avec une pointe d’amertume le constat de l’absence des élus tant nationaux que provinciaux. Pour lui, cette période est propice pour rendre compte à la population de leurs actions, plaider pour les intérêts de la base et contribuer au développement local. Malheureusement, l’engagement semble faire défaut, les élus semblant plus préoccupés par leurs intérêts personnels que par leur devoir de représentation.
Au-delà du constat amer, c’est toute la confiance citoyenne envers les élus qui est en jeu. Les responsables politiques se doivent d’être les porte-paroles des préoccupations de la population, de défendre ses intérêts et de construire un dialogue constructif. L’absence prolongée des élus à Kikwit interroge sur la nature même de la fonction politique et sur la responsabilité des élus vis-à-vis de ceux qui leur ont donné mandat de les représenter.
La ville de Kikwit, pourtant dotée de 3 élus nationaux et 4 provinciaux, souffre de l’absence de ces derniers. Le RECIC en appelle à une prise de conscience des élus sur l’importance de leur rôle, sur la nécessité de rester proches de la population et sur l’engagement en faveur du développement local.
Il est temps que les élus se rappellent qu’ils sont les garants de l’intérêt général, qu’ils ont un devoir de transparence et de reddition de comptes envers ceux qui les ont élus. Le RECIC lance un appel à la responsabilité et à l’engagement, rappelant que la politique n’est pas seulement affaire de pouvoir, mais aussi de service à la collectivité et de respect de la confiance qui leur est accordée.
En conclusion, l’absence des élus à Kikwit pendant les vacances parlementaires est un signal d’alarme pour la démocratie locale. Il est urgent que les représentants du peuple retrouvent le chemin de leurs bases, renouent le dialogue avec la population et s’engagent réellement en faveur du développement de la ville. Le RECIC reste vigilant et continuera à défendre une gouvernance responsable et transparente, au service des citoyens de Kikwit.