Le récent échange entre le ministre des Finances de la République démocratique du Congo, Doudou Fwamba Likunde, et son homologue du ministère de l’Industrie, Louis Watum Kabamba, a suscité l’attention sur la relance des entreprises industrielles du pays, notamment la Société textile de Kisangani (Sotexki). Cette rencontre, qui a rassemblé des experts du Fonds pour la promotion de l’industrie (FPI), a mis en lumière l’importance cruciale de soutenir ces industries pour dynamiser l’économie nationale.
La relance de la Sotexki s’avère être un enjeu majeur, avec un plan d’action axé sur deux principaux aspects : la modernisation des équipements industriels à Kisangani et dans la région de l’Ituri, ainsi que le redémarrage de la production de coton. La première phase du financement a déjà été initiée, avec une subvention du trésor public. Une évaluation en cours permettra de déterminer les besoins nécessaires pour le décaissement de la deuxième phase, soulignant ainsi l’engagement des autorités à revitaliser ce secteur clé de l’économie.
Le ministre Doudou Likunde a exprimé sa volonté de voir le FPI jouer un rôle prépondérant dans le financement de la seconde phase de la Sotexki. Il a proposé un modèle de collaboration incluant le Bureau central de coordination (BCECO) pour assurer une coordination efficace et un suivi rigoureux de l’avancement du projet. Cette approche visionnaire vise à garantir que les ressources allouées soient utilisées de manière optimale pour relancer non seulement la Sotexki mais également d’autres entreprises emblématiques telles que Lotokila, Cimaiko et la Miba.
Au-delà de la relance de ces entreprises, le plan gouvernemental envisage de créer des emplois et de stimuler le développement des infrastructures, offrant ainsi de nouvelles perspectives à la population locale. Les discussions ont également porté sur la nécessité de prévenir la concurrence déloyale en mettant en place des Zones économiques spéciales (ZES) pour favoriser un environnement commercial équitable pour tous les acteurs économiques.
Cette initiative ambitieuse démontre l’engagement des autorités congolaises à revitaliser le secteur industriel et à stimuler la croissance économique du pays. En favorisant la coopération entre les différents acteurs et en mettant en place des mécanismes de suivi efficaces, le gouvernement espère ouvrir la voie à un avenir prometteur pour l’industrie congolaise, créant ainsi des opportunités économiques durables pour tous.