Fatshimetrie, 26 juillet 2024 – L’affaire du coup d’État étouffé à Kinshasa le 19 mai dernier continue de captiver l’attention alors que le tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe a entendu sept prévenus et un renseignant ce vendredi. Le récit de ces individus sur les événements survenus ce jour-là offre un aperçu troublant des circonstances qui ont mené à cette atroce tentative de prise du pouvoir.
Les prévenus ont mentionné avoir été recrutés de manière trompeuse par un individu du nom d’Aboubacar, qui les aurait convaincus de rejoindre une prétendue organisation non gouvernementale nommée « Global Business ». L’idée était de leur offrir du travail moyennant une formation préalable à Kinshasa. Cependant, une fois sur place, leur destin a pris un tournant inattendu alors qu’ils se sont retrouvés impliqués dans des actes violents et criminels sous la contrainte de Christian Malanga, décédé lors de l’attaque.
Les prévenus ont tous déclaré avoir agi sous la pression de Malanga, pointant du doigt son rôle coercitif dans les événements qui ont mené à cet assaut. Le récit poignant du renseignant, le commissaire adjoint Héritier Mukengeshay, qui a lui-même été menotté lors de l’attaque, souligne la tension extrême qui régnait cette nuit-là. Ses descriptions des moments de chaos et de violence offrent un aperçu criant de la terreur qui régnait au sein du groupe d’assaillants.
Alors que l’audience a été suspendue en attendant le témoignage du deuxième renseignant, M. Jean Mangundu Kaniama, l’atmosphère reste tendue, chargeant l’air d’un suspense palpable. Les déclarations des témoins révèlent l’ampleur de la tragédie qui s’est déroulée ce jour-là, mettant en lumière les conséquences dévastatrices de cet acte de violence politique.
La recherche de vérité dans cette affaire complexe demeure une tâche ardue, mais cruciale pour la stabilité et la justice en République démocratique du Congo. Alors que le procès se poursuit et que de nouveaux éléments émergent, il est impératif de rester attentif à chaque témoignage, chaque détail, afin de comprendre pleinement les tenants et aboutissants de ce coup d’État avorté. La quête de justice et de transparence doit guider chaque étape de ce processus, en honorant la mémoire des victimes et en assurant que de tels actes ne se reproduisent plus.