L’université a toujours été un bastion de savoir et de développement pour une nation. Cependant, ces institutions font face à de nombreux défis, dont la question du coût croissant de l’électricité. Le Comité de l’éducation universitaire a récemment effectué une visite de supervision des universités fédérales de la région du Nord-Est du Nigeria, mettant en lumière les difficultés rencontrées par ces établissements en matière de paiement des factures d’électricité.
Cette visite a permis de constater que des universités comme celle d’Abubakar Tafawa Balewa à Bauchi et celle de Kashare à Gombe sont confrontées à des défis financiers liés à l’augmentation des tarifs de l’électricité. Le président du comité, le représentant Abubakar Fulata, a souligné la nécessité de soutenir ces institutions en les retirant du groupe d’utilisateurs d’électricité de catégorie A, pour faciliter leur fonctionnement optimal.
En effet, il est crucial que les universités puissent se concentrer sur leur mission première, qui est l’éducation, sans être entravées par des contraintes financières liées à des services essentiels tels que l’électricité. Le représentant Fulata a exprimé sa confiance quant à la prise en compte de cette problématique par le gouvernement, soulignant également l’importance du respect des lois en vigueur, notamment de la Loi d’Appropriation.
Au-delà de la question des frais d’électricité, des préoccupations ont été soulevées concernant la gestion des ressources financières au sein des universités. Le membre du comité, le représentant Victor Ogene, a mis en lumière des incohérences dans les chiffres liés aux revenus et aux dépenses de l’université. Il a souligné l’importance pour les institutions publiques de gérer leurs finances de manière responsable et transparente.
Il est essentiel que les universités respectent les principes de bonne gouvernance financière et évitent tout dépassement budgétaire, comme l’a souligné le représentant Adamu Gamawa. Les institutions doivent veiller à ce que leurs activités soient conformes aux dispositions légales en place, évitant ainsi tout gaspillage de ressources publiques.
Dans un contexte où les ressources financières sont limitées, il est impératif que les universités gèrent efficacement leurs finances et mettent en place des mécanismes de contrôle adéquats. Les membres du comité ont appelé à une collaboration plus étroite entre les autorités universitaires et les organes de supervision pour garantir une gestion transparente et efficiente des ressources.
Enfin, le Vice-Chancelier de l’Université d’Abubakar Tafawa Balewa à Bauchi a exprimé sa gratitude envers le comité et sollicité un soutien continu pour faire face aux défis auxquels l’institution est confrontée. Cette visite de supervision a démontré la volonté des autorités de veiller à ce que les universités fédérales fonctionnent de manière efficiente et transparente, contribuant ainsi au développement de l’enseignement supérieur au Nigeria.