**Rassemblement pour l’avenir : La déclaration du Président Cyril Ramaphosa**
Dans une déclaration récente devant le tribunal électoral, le conseiller du Président Cyril Ramaphosa a défendu l’intention de son discours national prononcé trois jours avant les élections de mai. L’avocat Ngwako Maenetje a souligné que ce discours visait avant tout à rassurer les électeurs concernant les enjeux de sécurité, plutôt que d’être une campagne de séduction pour le Congrès national africain (ANC).
Le Parti démocratique (DA) a allégué que le président avait abusé de sa position et des fonds publics pour délivrer un discours électoral. Cependant, Maenetje a contesté cette interprétation, soulignant que les paroles du président appelaient à l’unité et à la construction d’un avenir meilleur pour l’Afrique du Sud.
Plutôt que de promettre des avantages électoraux, le discours était axé sur la réassurance et l’encouragement des électeurs à protéger la démocratie multipartite du pays. Maenetje a souligné que la DA avait mal interprété les propos du président pour étayer ses allégations de campagne électorale abusive.
Cependant, la DA a insisté sur le fait que le discours rappelait fortement celui prononcé lors du rassemblement de clôture de la campagne électorale de l’ANC. Le parti a accusé Ramaphosa d’avoir utilisé son poste de chef de l’État pour inciter le public à voter pour l’ANC, portant ainsi atteinte à la loi électorale et au code de conduite électoral.
La diffusion du discours sur les chaînes de télévision publiques et les réseaux sociaux gouvernementaux a été au cœur des arguments de la DA, qui a qualifié le discours de « discours électoral voilé ».
La défense a soutenu que le discours du président visait à apaiser les craintes des électeurs et à promouvoir la participation électorale, en soulignant l’importance de l’engagement civique pour l’avenir du pays.
En fin de compte, le tribunal électoral devra trancher sur cette question délicate et déterminer si le discours du président était une violation des lois électorales en vigueur. Quelle que soit l’issue, il est clair que la question de l’équité électorale et de la transparence demeure au cœur des préoccupations des principaux acteurs politiques en Afrique du Sud.