Déploiement des régies financières en RDC : levier essentiel pour l’économie nationale

**Déploiement de l’expertise des régies financières en République Démocratique du Congo : l’art de mobiliser les ressources publiques**

En République Démocratique du Congo, la gestion des ressources publiques occupe une place prépondérante dans l’équilibre financier de l’État. Au cœur de ce mécanisme complexe se trouvent les régies financières, des entités stratégiques chargées de collecter les recettes fiscales et douanières indispensables au fonctionnement de l’administration.

Au cœur de ce système vertueux, nous trouvons la Direction Générale des Impôts (DGI), la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) et la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires et Domaniales (DGRAD). Ces acteurs clés agissent en harmonie pour mobiliser les ressources nécessaires à la réalisation des projets et programmes de développement du pays.

Au regard des chiffres récemment dévoilés par la Banque Centrale du Congo, la mobilisation des recettes publiques affiche un montant significatif de 1.236,0 milliards de Francs congolais, soit 436,2 millions de dollars américains, enregistrés jusqu’au 19 Juillet 2024. Ce résultat représente un taux de réalisation de 44,7 % par rapport aux prévisions mensuelles, reflétant ainsi l’efficacité et la performance des régies financières du pays.

L’analyse pointue des différents postes de recettes permet de dégager des enseignements importants. Les impôts directs et indirects collectés par la DGI se sont élevés à 671,1 milliards de CDF, tandis que les droits d’entrée et de sortie ainsi que les accises gérés par la DGDA ont contribué pour 333,4 milliards de CDF. De son côté, la DGRAD a mobilisé 231,2 milliards de CDF grâce à la parafiscalité. Cette répartition équilibrée des ressources souligne l’engagement et la rigueur des régies financières dans l’exercice de leurs missions.

Il est également intéressant de constater que la DGI a contribué à hauteur de 54,0 % du montant total des recettes collectées, suivie de la DGDA avec 27,0 % et de la DGRAD avec 19,0 %. Cette répartition significative démontre la complémentarité et la collaboration efficace entre les différentes entités pour garantir une gestion optimale des ressources publiques.

Au-delà des chiffres, il convient de saluer l’engagement et le professionnalisme des agents des régies financières qui, au quotidien, œuvrent pour garantir la mobilisation des ressources nécessaires au financement des politiques publiques. Leur expertise et leur dévouement sont essentiels pour assurer la pérennité et la stabilité financière de l’État congolais.

En conclusion, la mobilisation réussie des recettes publiques par les régies financières de la République Démocratique du Congo témoigne de leur efficacité et de leur détermination à soutenir le développement économique et social du pays. Leur rôle crucial dans la gestion des ressources fiscales et douanières en fait des acteurs incontournables dans la construction d’un avenir prospère pour la nation congolaise.

La mise en œuvre de stratégies innovantes et l’optimisation des processus de collecte des recettes sont des leviers essentiels pour garantir une mobilisation efficace et transparente des ressources financières. Il revient aux régies financières de relever avec détermination et ambition les défis qui se dressent devant elles afin de contribuer pleinement à la croissance et à la prospérité de la République Démocratique du Congo.