« Les chiffres alarmants de cas et de décès liés au Monkey pox en République Démocratique du Congo suscitent une vive inquiétude au sein du secteur de la santé. Avec 11 164 cas et 447 décès enregistrés depuis le début de l’année 2024, la situation nécessite une action urgente des autorités pour endiguer la propagation de cette maladie.
L’appel du Dr Jean-Jacques Mbungani, ancien ministre de la Santé et expert en santé publique, souligne l’urgence d’une prise de conscience et d’une réponse adaptée. Il exhorte le gouvernement à déclarer officiellement le Monkey pox comme un problème de santé publique de portée internationale. Cette reconnaissance permettrait d’attirer l’attention des organisations internationales et de bénéficier d’un soutien accru pour lutter contre cette épidémie.
La proximité de la RDC avec les frontières du Rwanda et du Burundi est pointée du doigt comme un facteur favorisant la propagation de la maladie. Le Dr Mbungani met en garde contre les risques que cela représente pour la population et appelle à une surveillance renforcée dans la région du Sud-Kivu.
Il insiste sur la nécessité d’une collaboration étroite entre les acteurs sanitaires et d’une coordination efficace pour freiner la propagation du Monkey pox. La formation des experts et l’amélioration de la prise en charge au niveau provincial sont également des priorités pour garantir une réponse efficiente face à l’épidémie.
Le Dr Mbungani exprime sa crainte que la RDC ne soit bientôt déclarée « Pays à risque de santé publique de portée internationale » en raison de la recrudescence des cas de Monkey pox. Une telle classification mettrait en lumière l’urgence d’une action collective pour endiguer la propagation de la maladie et protéger la population.
Face à cette situation préoccupante, il est impératif que les autorités sanitaires intensifient leurs efforts et mettent en place des mesures efficaces pour contenir l’épidémie. La santé publique et la sécurité des citoyens doivent être prioritaires pour éviter une propagation plus importante du Monkey pox en RDC. »