Le Cadre de concertation de la société civile du Kwango a récemment attiré l’attention sur une problématique majeure affectant la route nationale numéro 1 reliant Kenge à Kinshasa : la prolifération des barrières de contrôle. Cette préoccupation légitime a été soulevée lors de la visite du vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale, Guy Kabombo Muadiamvita, à Kenge le 15 juillet dernier.
Selon Symphorien Kwengo, vice-président du Cadre de concertation de la société civile du Kwango, la présence de dix-sept barrières de contrôle sur cette portion de la RN1 pose un problème majeur aux usagers de la route. Les contrôles incessants effectués par les agents postés à ces barrières imposent des fouilles systématiques contraignantes pour tous les voyageurs, qu’ils se déplacent en bus de transport en commun ou en véhicule particulier. Cette situation, qui entrave la circulation fluide et devient source de tracasseries pour les voyageurs, suscite légitimement l’indignation de la société civile.
Symphorien Kwengo souligne que le contexte de sécurité fragile ne saurait justifier une telle multiplicité de barrières de contrôle. S’il reconnaît la nécessité de préserver la sécurité des citoyens face aux menaces potentielles, il considère que les pratiques actuelles dépassent largement les impératifs sécuritaires pour devenir une forme de harcèlement et d’exploitation des voyageurs.
La réaction du vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale, qui s’est engagé à examiner attentivement cette problématique et à trouver des solutions durables, est accueillie favorablement par la société civile. Il est essentiel que les autorités compétentes prennent des mesures adéquates pour rétablir un équilibre entre impératifs sécuritaires et respect des droits et libertés des citoyens.
En conclusion, la prolifération des barrières de contrôle sur la route RN1 entre Kenge et Kinshasa constitue un enjeu majeur qu’il convient de traiter avec discernement et efficacité. La société civile, en dénonçant cette situation et en appelant à des mesures correctives, contribue à faire avancer le débat sur la sécurité routière et la protection des droits des usagers de la route.