**Fatshimetrie : Plaie ouverte du banditisme urbain à Mbuji-Mayi**
La cité bouillonnante de Mbuji-Mayi, dans la province du Kasai-Oriental, est aux prises avec une montée inquiétante du banditisme urbain. Dernièrement, une femme a été touchée par une balle perdue lors d’une tentative de vol à main armée qui a tourné au drame. Les quartiers de cette ville autrefois paisible résonnent désormais des échos sinistres des coups de feu, fruit des agissements de bandes criminelles.
Dans la nuit noire, alors que la MIBA s’endormait, des voleurs en fuite ont déchargé leurs armes à feu pour semer la terreur et échapper à la vindicte populaire après leur forfait. Malheureusement, une habitante innocente a été touchée par une balle perdue, victime collatérale de cette violence impitoyable. Son calvaire se poursuit dans un centre hospitalier, symbole des blessures physiques et psychologiques que le banditisme inflige à la population.
Pourtant, ce triste événement n’est qu’une infime partie de l’iceberg de la criminalité qui sévit à Mbuji-Mayi. Les habitants vivent dans la peur, l’insécurité étant devenue leur quotidien. Les histoires de cambriolages brutaux se multiplient, laissant des familles traumatisées et meurtries par des attaques aussi soudaines que violentes. Le quartier Lubuebue, la rue de la source, la SNEL sont devenus des théâtres de l’horreur où les bandits sèment la terreur et la désolation.
Mais la résilience de la population de Mbuji-Mayi est à saluer. Des actes héroïques, tels que celui du policier qui a neutralisé un assaillant dans un combat corps à corps, montrent la détermination des citoyens à défendre leur sécurité et leurs biens. Cependant, ces gestes de bravoure ne suffisent pas à endiguer le fléau du banditisme qui gangrène la ville.
Les autorités de Mbuji-Mayi doivent agir avec fermeté pour éradiquer ce cancer social qui ronge la cité diamantifère. Des mesures rapides et efficaces sont nécessaires pour restaurer la paix et la sécurité des habitants. Les enquêtes en cours doivent mener à l’identification et à l’arrestation des membres de ces gangs criminels, afin que la justice puisse être rendue et que la population puisse retrouver sa quiétude perdue.
En conclusion, le banditisme urbain à Mbuji-Mayi est une réalité alarmante qui appelle des actions immédiates et concertées. La communauté locale, les forces de l’ordre et les autorités doivent unir leurs forces pour lutter contre ce fléau qui met en péril la vie des citoyens et entrave le développement de la ville. Il est temps d’agir, de restaurer l’ordre et la sécurité, et de redonner à Mbuji-Mayi sa dignité et sa quiétude.