Paris a eu l’honneur d’accueillir un invité exceptionnel pour la fête nationale de la France dimanche dernier – la flamme olympique illuminant le grandiose défilé militaire du 14 juillet.
À seulement 12 jours avant que la capitale française n’accueille les Jeux d’été exceptionnellement ambitieux et sous haute sécurité, le relais de la torche s’est joint à des milliers de soldats, marins, secouristes et professionnels de la santé défilant à Paris sous le vrombissement des avions de chasse.
Le président Emmanuel Macron a lancé les festivités de dimanche avec une revue des troupes.
Les fanfares et les chœurs militaires ont joué un rôle important, interprétant un medley de chansons militaires françaises, des airs de jazz américains, une ballade écossaise de cornemuse – et la Marseillaise.
Environ 130 000 policiers ont été déployés dans toute la France pour le week-end de la fête nationale.
Le défilé s’est terminé par l’arrivée de la flamme, escortée par des cavaliers, 25 porteurs de flambeaux et des cadets habillés aux couleurs des cinq anneaux olympiques entrelacés.
Le premier porteur de la flamme était le Col. Thibault Vallette, médaillé d’or équestre aux Jeux olympiques de Rio en 2016, qui l’a transmise à un groupe de jeunes athlètes la passant de main en main devant la tribune présidentielle.
Généralement, le défilé part de l’Arc de Triomphe datant de l’époque napoléonienne pour rejoindre la place de la Concorde, où le dernier roi et la dernière reine de France ont été décapités.
Cette année, la Concorde a été transformée en un immense lieu olympique pour le breakdance, le skateboard et le BMX.
Ainsi, l’itinéraire du défilé s’est dirigé vers le parc du Bois de Boulogne à la périphérie de la ville.
La construction de sites olympiques autour de la Tour Eiffel signifie que les spectateurs ne peuvent pas se rassembler sous le monument pour regarder le traditionnel feu d’artifice annuel.
Après son apparition lors du 14 juillet, le relais de la torche passera par la cathédrale Notre-Dame, l’historique université de la Sorbonne et le musée du Louvre avant de se diriger vers d’autres monuments parisiens le lundi.
La fête nationale de cette année a offert à Macron un moment de distraction par rapport aux troubles politiques qu’il a déclenchés avec des élections anticipées qui ont affaibli son parti centriste pro-entreprise et sa présidence.
Le résultat a laissé un parlement divisé sans personne clairement aux commandes.
Le Premier ministre pourrait quitter ses fonctions dans les prochains jours, tandis que l’alliance de gauche qui a remporté le plus grand nombre de sièges peine à s’accorder sur un remplaçant potentiel.