Le Nigeria, en dépit des récents développements judiciaires et politiques, reste confronté à des défis profonds et préoccupants. Lorsque le gouverneur Makinde a évoqué la question de la faim et du manque de productivité dans le pays, il a mis en lumière un problème crucial qui mérite toute notre attention.
La décision de la Cour suprême accordant une pleine autonomie aux conseils locaux, bien que louable, ne saurait occulter les véritables enjeux auxquels le Nigeria est confronté. La faim qui sévit dans le pays et l’insuffisance de productivité sont des problèmes structurels qui doivent être abordés de façon urgente.
Il est alarmant de constater que le Nigeria, autrefois surnommé le « pays de l’abondance », se trouve désormais contraint d’importer des denrées alimentaires pour nourrir sa population. Cette réalité met en lumière un dysfonctionnement majeur dans le système économique et agricole du pays.
Le gouverneur Makinde souligne à juste titre que la question de l’autonomie des conseils locaux ne constitue qu’une facette du problème. Le véritable défi réside dans l’absence de production et de productivité, qui impactent directement la sécurité alimentaire et le bien-être des Nigérians.
Il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour stimuler la productivité agricole, encourager les initiatives locales et renforcer la souveraineté alimentaire du pays. Les politiques publiques doivent être orientées vers la création d’opportunités économiques, la promotion de l’agriculture durable et la garantie de l’accès à une alimentation saine pour tous.
Plutôt que de s’enliser dans des débats politiques stériles, il est temps de se concentrer sur les solutions concrètes qui permettront de relever les défis actuels du Nigeria. La lutte contre la faim et la promotion de la productivité doivent être au cœur des priorités politiques et économiques du pays, afin de construire un avenir plus prospère et équitable pour tous les Nigérians.