La situation actuelle en République Démocratique du Congo soulève des préoccupations majeures et nécessite une action immédiate. Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, a récemment participé à la 49ème session plénière de l’Assemblée de la francophonie à Montréal, au Canada. Lors de cette réunion, il a souligné l’urgence de la situation en RDC et a appelé l’Organisation internationale de la Francophonie à agir fermement contre le Rwanda et l’Ouganda, deux pays impliqués dans des agressions contre le Congo Kinshasa.
Les propos de Vital Kamerhe mettent en lumière la gravité de la crise humanitaire en RDC, résultant des attaques perpétrées par des groupes soutenus par ces pays voisins. Il dénonce un « génocide oublié » et appelle à une prise de conscience de la part de la communauté internationale. Les chiffres avancés par les experts des Nations Unies sont alarmants, avec plus de dix millions de morts et des centaines de milliers de personnes affectées par les violences.
La responsabilité des pays voisins dans ces conflits est claire, et il est crucial que des mesures coercitives et des sanctions soient prises pour mettre fin à ces agressions. L’appel de Vital Kamerhe à l’Assemblée parlementaire de la francophonie vise à sensibiliser et à mobiliser les acteurs internationaux pour une action concertée contre les agresseurs de la RDC.
La présence des troupes rwandaises et ougandaises sur le territoire congolais est un facteur aggravant de la situation, et il est essentiel que cela soit reconnu et dénoncé à l’échelle internationale. L’omission de la part de la secrétaire générale de l’OIF sur cette question est inacceptable et doit être rectifiée.
Face à ces menaces constantes, le président Félix Tshisekedi a réuni la task force du haut commandement militaire pour définir des stratégies visant à préserver l’intégrité territoriale de la RDC. L’engagement de tous les acteurs nationaux et internationaux est indispensable pour mettre un terme à cette crise et garantir la stabilité et la sécurité dans la région.
En conclusion, la situation en RDC nécessite une action collective et déterminée pour mettre fin aux agressions des pays voisins et protéger la population congolaise. Il est urgent que la communauté internationale se mobilise et prenne des mesures concrètes pour résoudre cette crise humanitaire et sécuritaire qui perdure depuis trop longtemps.