Le procès de la tentative de coup d’État manqué du 19 mai continue de captiver l’attention devant le tribunal militaire à la prison de Ndolo. Lors de l’audience du lundi 8 juillet, trois prévenus américains ont surpris l’assistance en déchargeant leur coaccusé belge, Jean-Jacques Wondo, des accusations portées contre lui. Un rebondissement inattendu qui apporte une nouvelle dimension à cette affaire complexe.
Benjamin Zalman, Taylor Thompson et Marcel Malanga ont affirmé n’avoir aucun lien avec l’expert militaire belge et ancien consultant à l’ANR. Leur déposition met en lumière les intrications et les mystères qui entourent cette tentative de coup d’État. Ces prévenus américains ont témoigné de leur perplexité quant à la présence de Jean-Jacques Wondo dans ce mouvement, affirmant ne l’avoir ni connu ni vu parmi eux.
Les accusations tombent, mais la confusion persiste. Zalman et Taylor ont corroboré les dires de Marcel Malanga, qui avait déjà déclaré qu’ils avaient été entraînés dans cette affaire sous la menace de Christian Malanga, le chef du groupe, qui aurait proféré des menaces de mort en cas de désobéissance. Ces révélations soulèvent des questions fondamentales sur les motivations et les circonstances entourant cette tentative de coup d’État.
Le tribunal militaire poursuit ses interrogatoires, éclairant progressivement les zones d’ombre de cette affaire, jetant un regard plus approfondi sur les protagonistes impliqués. L’évocation des femmes travailleuses de l’hôtel Auberge Momo 19 de Ngaliema, où logeaient les assaillants, promet d’apporter de nouveaux éléments à l’enquête.
Cette affaire complexe ouvre des perspectives intrigantes sur les dessous de la tentative de coup d’État du 19 mai. Les rebondissements inattendus et les révélations surprenantes alimentent le suspense qui entoure ce procès. Nul doute que l’opinion publique restera en haleine pour en apprendre davantage sur les tenants et les aboutissants de cette affaire qui secoue la sphère judiciaire et politico-militaire.