Au cœur de la province du Nord-Kivu, à Kanyabayonga, un acte odieux a récemment plongé la population dans l’effroi et le désarroi. L’hôpital général de référence, véritable bastion de soins pour les populations locales, a été le théâtre d’un pillage inqualifiable perpétré par des individus sans scrupules.
Cet établissement de santé, qui offrait un refuge et des soins indispensables aux civils, déplacés, militaires blessés et femmes enceintes, s’est retrouvé vidé de ses ressources vitales. Médicaments, équipements médicaux, matériel de laboratoire et autres biens précieux ont été emportés, laissant derrière eux un sentiment de détresse et de vulnérabilité parmi la population déjà durement éprouvée par les conflits et les déplacements forcés.
Les témoignages recueillis sur place sont poignants, reflétant l’indignation et l’incompréhension face à un tel acte barbare. Une source au sein de l’hôpital témoigne avec amertume : « Ils sont entrés armés, et nous n’avons rien pu faire pour les arrêter. En l’espace de 45 minutes, ils ont dévalisé l’établissement, emportant tout sur leur passage. »
La population locale, déjà fragilisée par les épreuves récurrentes, exprime son indignation et son désarroi : « Comment peut-on s’en prendre à un hôpital, notre ultime espoir de survie ? » s’exclame un habitant consterné. La question de la sécurité et de la protection des civils se pose avec une urgence criante dans cette région en proie à l’instabilité et à la violence.
Bien que l’identité des assaillants reste à confirmer, des soupçons se tournent vers les rebelles du M23-RDF, récemment implantés dans la cité de Kanyabayonga. Des informations font état de persécutions envers les jeunes Wazalendo et leurs familles, ajoutant à la terreur ambiante et à la nécessité d’une intervention urgente pour mettre fin à ces exactions.
Face à cette situation dramatique, un appel vibrant à la mobilisation et à la solidarité est lancé. Il est impératif de soutenir l’hôpital général de référence de Kanyabayonga en lui fournissant les ressources nécessaires pour poursuivre sa mission vitale de sauver des vies. La communauté internationale, les autorités congolaises et les organisations humanitaires doivent unir leurs forces pour protéger les populations civiles, restaurer un climat de sécurité et de paix, et mettre un terme à ces actes de barbarie.
Dans ce contexte d’urgence humanitaire, la solidarité et la coopération sont plus que jamais essentielles pour apporter un soutien concret aux victimes et pour reconstruire un tissu social ébranlé par la violence. Il est temps d’agir collectivement pour préserver la dignité et les droits fondamentaux des populations vulnérables, et pour leur offrir un avenir exempt de peur et de souffrance.