L’événement récent impliquant l’église, qui propose la vente de terrains au paradis pour 100 dollars le mètre carré, a déclenché une vague de réactions et de controverses. La notoriété de cette église a explosé en ligne après avoir fait cette déclaration, affirmant que le pasteur avait eu l’autorisation divine de le faire. Selon un tweet de My Mixtapez du 23 Juin 2024, des milliers de dollars ont déjà été collectés grâce à cette entreprise peu commune.
Cependant, cette vente de terrains célestes n’est pas une première dans le monde religieux. En effet, de précédents cas ont été répertoriés, tels qu’un pasteur zimbabwéen arrêté en 2018 pour avoir vendu des « tickets pour le paradis » à sa congrégation à 533 dollars chacun. De même, l’année dernière, un pasteur ougandais a incité de nombreux fidèles à vendre leurs biens, y compris leurs terres et leur bétail, pour financer leurs demeures éternelles.
Toutefois, de nombreux critiques soulignent que l’accès au paradis est une notion spirituelle qui ne peut être monétisée. En effet, l’idée de vendre des parcelles de terre au ciel soulève des questions morales et éthiques importantes. L’aspect commercial de cette pratique va à l’encontre de la croyance populaire selon laquelle l’accès au paradis repose sur des principes intangibles tels que la foi, les bonnes actions et la dévotion.
Il est essentiel de sensibiliser le public à ces faux concepts de vente de terrains au paradis. La foi et la spiritualité ne devraient pas être exploitées à des fins lucratives. Il est crucial de rester vigilant face à de telles pratiques et d’encourager une approche plus authentique et altruiste de la religion. L’humanité a besoin de valeurs profondes et de croyances qui unissent les individus dans un esprit de compassion et de solidarité, et non de les diviser au nom du profit.