Indemnisation des victimes de la « guerre de six jours » : Défis et progrès à Kisangani

Le processus d’indemnisation des victimes de la « guerre de six jours » par le Fond de réparation et d’indemnisation des victimes des activités illicites de l’armée ougandaise (Frivao) semble rencontrer des difficultés à Kisangani. Selon les déclarations de Mme Mimy Mopunga, secrétaire-rapporteur de Frivao, lors d’un point de presse, les retards et les obstacles rencontrés par les victimes pour toucher leurs indemnisations sont en partie liés aux frais de formalités prélevés par la Rawbank.

En effet, les victimes se voyaient retrancher des frais liés à l’ouverture de comptes, ce qui créait une incompréhension entre les bénéficiaires et la coordination de Frivao. Toutefois, des mesures ont été prises pour résoudre ce problème, notamment la création d’un profil spécifique pour les victimes afin de bénéficier d’une exonération de ces frais.

Il est important de noter que la Rawbank ne dispose que de deux agences à Kisangani, ce qui peut expliquer en partie les délais dans le traitement des dossiers des victimes. Malgré ces obstacles, un premier lot de plus de 100 personnes a pu recevoir leur indemnisation, et les procédures sont en cours pour les autres bénéficiaires.

Cependant, le processus d’identification des victimes éligibles et le traitement des dossiers restent en cours, avec plus de 14 000 victimes enregistrées dans la base de données de Frivao. Des efforts continus sont déployés pour certifier les dossiers et entamer les indemnisations.

En parallèle, Mme Mopunga a également souligné les défis liés au comportement de certains mouvements citoyens, de la société civile et des victimes qui propagent des informations erronées et appellent à des actions de contestation. Elle les a exhortés à coopérer avec Frivao et à éviter toute forme d’agitation qui pourrait compromettre le processus d’indemnisation.

En conclusion, malgré les difficultés rencontrées, des progrès sont réalisés dans l’indemnisation des victimes de la « guerre de six jours » à Kisangani. Il est essentiel de poursuivre les efforts pour garantir que toutes les victimes soient justement compensées et que le processus d’indemnisation se déroule de manière transparente et efficace.