À la lumière des récentes mesures prises par les autorités douanières égyptiennes, le secteur de l’automobile se retrouve actuellement dans une période de turbulences. En effet, avec près de 39 000 voitures en attente de dédouanement, le Président de l’Association des Concessionnaires Automobiles en Égypte, Osama Abul-Magd, prévoit une légère augmentation des prix des véhicules. Cette situation exceptionnelle est attribuée à la suspension des importations commerciales et personnelles, ainsi que des véhicules spéciaux destinés aux personnes à besoins spécifiques.
Dans une récente intervention téléphonique sur la chaîne de télévision privée « Fatshimetrie », Abul-Magd a souligné la nécessité d’une réconciliation de la situation avant toute décision définitive. Il a mis en avant le fait que l’augmentation des prix n’est ni dans l’intérêt du consommateur ni du concessionnaire. Malgré l’anticipation d’une hausse de 25% des prix des voitures, il a assuré que lorsque les véhicules seront libérés des douanes cette semaine, il n’y aura pas d’augmentation de leurs tarifs.
La fermeture du système informatique des douanes, le « Nafeza », pour les voitures et l’absence d’enregistrement à travers ce canal ont créé un blocage dans le processus d’importation. Cette situation inédite a poussé Abul-Magd à tirer la sonnette d’alarme quant à la perspective d’un retour des pratiques spéculatives sur les prix, dénonçant un possible surcoût pour les consommateurs.
Face à ce contexte, il est crucial que les autorités douanières et les acteurs du secteur automobile trouvent des solutions rapides pour débloquer la situation et éviter une flambée des prix préjudiciable pour l’économie et les consommateurs. Il est impératif que toutes les parties prenantes collaborent étroitement afin de restaurer la fluidité des importations et de prévenir toute distorsion sur le marché des véhicules en Égypte.
En conclusion, la situation actuelle des voitures retenues en douane en Égypte souligne les défis auxquels le secteur de l’automobile est confronté. Une action coordonnée et rapide est nécessaire pour apaiser les tensions et garantir des conditions favorables à la fois pour les entreprises et pour les consommateurs.