Fatshimétrie a publié une enquête approfondie révélant les dessous d’un scandale retentissant en République Démocratique du Congo. L’affaire des 1000 forages d’eau et des 2 594 kits de lampadaires publics a éclaté au grand jour, mettant en lumière des pratiques douteuses et des détournements de fonds publics présumés.
L’Organisation de défense des consommateurs (ODC) s’est engagée en tant que partie civile dans cette affaire, affirmant vouloir donner une voix aux consommateurs lésés. Dans une correspondance adressée au procureur général près la Cour de cassation, l’ODC a exprimé sa volonté de combattre l’impunité qui découle souvent de la corruption de la justice. Elle appelle à une instruction éthique et pédagogique, afin que les responsables présumés soient déférés devant les juridictions compétentes.
Selon l’ODC, les 85 millions de dollars déboursés par le gouvernement pour ces projets n’ont pas atteint leur objectif initial en raison de fraudes et de surfacturations. Ce détournement de fonds publics a suscité l’indignation et a conduit à l’arrestation de personnalités de haut rang, notamment l’ancien ministre du développement rural, François Rubota, et l’entrepreneur Mike Kasenga.
Le député national Nicolas Kazadi, ancien ministre des finances, est également au cœur de cette affaire, étant perçu comme le pivot des accusations de détournements. L’Assemblée nationale a autorisé son audition par le parquet pour les besoins de l’enquête.
Cette affaire souligne une fois de plus la nécessité de lutter contre la corruption et de veiller à la bonne utilisation des fonds publics pour le bien-être de la population. L’implication de la société civile et des organisations de défense des consommateurs est cruciale pour garantir la transparence et la responsabilité des autorités.
Fatshimétrie continuera à suivre de près cette affaire et à informer le public sur les développements futurs, dans l’intérêt de la justice et de la lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo.