Fatshimetrie, 1er juillet 2024 – La problématique de la tarification abusive pratiquée par les transporteurs en commun à Kinshasa, en République démocratique du Congo, soulève des préoccupations légitimes quant à l’impact financier sur la population de la capitale congolaise. L’appel lancé par Henry Lisumbu, président de l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO), pour l’établissement d’une nouvelle grille tarifaire semble crucial pour remédier à cette problématique persistante.
L’établissement d’une nouvelle grille tarifaire réglementée et juste est non seulement nécessaire pour protéger les intérêts des usagers mais également pour instaurer un cadre équitable pour les chauffeurs et les chargeurs. Le constat des tarifs excessifs imposés aux passagers, souvent sans justification valable, met en lumière la nécessité d’une action immédiate de la part des autorités compétentes.
La convocation urgente de la commission tarifaire par les autorités locales apparaît comme une première étape indispensable pour engager un dialogue constructif et fixer des tarifs raisonnables pour les trajets en taxi et en taxi-bus à Kinshasa. Cette démarche permettrait de rétablir un équilibre dans la relation entre les usagers et les prestataires de services de transport en commun.
La pratique unilatérale de fixation des tarifs par certains conducteurs, en l’absence de tout cadre réglementaire clair, est inacceptable et nuit à la confiance des citoyens envers les services de transport public. Il est impératif que les tarifs soient définis de manière transparente et justifiée, en prenant en compte à la fois les coûts pour les prestataires et la capacité financière des usagers.
L’implication de l’Association des Chargeurs du Congo (ACHACO) dans la fixation des tarifs et son impact sur les pratiques tarifaires abusives doivent également être examinées de près. La coopération entre les différentes parties prenantes, y compris les transporteurs, les chargeurs et les autorités locales, est essentielle pour parvenir à des solutions durables et équitables pour tous.
Enfin, la mise en place d’un cadre réglementaire clair et contraignant, soumis à un contrôle efficace, est indispensable pour garantir le respect des tarifs fixés et la protection des droits des usagers. Il est temps d’agir de manière concertée et responsable pour mettre un terme à la tarification illicite et assurer un service de transport en commun de qualité pour tous les habitants de Kinshasa.