**Une accalmie fragile : les récentes tensions dans les territoires de Masisi et Nyiragongo**
Ce dimanche 30 juin, la région de Masisi et Nyiragongo dans la province du Nord-Kivu observe une accalmie relative après une série de combats qui ont éclaté samedi entre le groupe rebelle M23, soutenu par l’armée rwandaise, et les combattants Wazalendo dirigés par un général auto-proclamé du nom de Maaachano à Remaka, dans le groupement de Ufamandu 1er, au sein de la chefferie des Bahunde dans la région de Masisi.
Les rapports de la société civile locale confirment ces événements, soulignant des tirs sporadiques qui ont résonné brièvement ce dimanche matin dans le secteur de Kimoka, au nord-est de la cité de Sake, toujours sous le contrôle des rebelles. Les habitants de la région, fatigués par les conflits récurrents, espèrent que cette accalmie sera durable, mais restent néanmoins vigilants face à la fragilité de la situation sécuritaire.
Dans le territoire de Nyiragongo, la situation est décrite comme calme, bien que les différentes factions en présence continuent de maintenir et de consolider leurs positions. La société civile locale surveille de près l’évolution de la situation, consciente des enjeux sécuritaires qui persistent dans la région.
Ces affrontements entre groupes armés rappellent la complexité des tensions qui perdurent dans l’est de la République Démocratique du Congo, mettant en lumière les enjeux politiques et géostratégiques qui sous-tendent ces conflits.
Les habitants des territoires de Masisi et Nyiragongo aspirent à la paix et à la stabilité, espérant que les autorités nationales et internationales pourront oeuvrer en faveur d’un règlement pacifique et durable des conflits qui déchirent cette région depuis trop longtemps.
Il est crucial que la communauté internationale continue à apporter un soutien significatif aux efforts de pacification et de reconstruction dans cette région martyrisée, afin d’offrir aux populations locales la perspective d’un avenir meilleur, plus serein et sécurisé.