« Un débat houleux secoue actuellement la communauté politique du Nigeria, mettant en lumière les craintes et les préoccupations suscitées par des rapports suggérant une éventuelle réduction des pouvoirs du Sultan Alhaji Sa’ad Abubakar III, une figure éminente de l’autorité islamique dans le pays. Ce débat a récemment éclaté au grand jour avec des voix s’élevant pour défendre la préservation et la protection de l’institution du Sultanat, datant de plus de deux siècles.
Au cœur de cette controverse se trouve Othman-Ngelzarma, qui a vivement critiqué ce qu’il considère comme des menaces insidieuses visant à affaiblir le Sultan, un symbole majeur de l’autorité islamique. Selon lui, les politiciens devraient plutôt concentrer leurs énergies sur la promotion d’une bonne gouvernance, plutôt que de s’immiscer dans des questions sensibles comme la remise en cause de l’autorité du Sultan.
Dans cette atmosphère chargée de tensions et de spéculations, l’Association des éleveurs de bétail du Nigeria (MACBAN) a exprimé sa vive inquiétude face à ces développements. Elle a affirmé son soutien indéfectible au Sultan, soulignant son engagement en faveur de la justice et de l’équité, ainsi que ses efforts pour promouvoir la tolérance religieuse et ethnique au sein de la nation nigériane.
Il est indéniable que le Sultan Alhaji Sa’ad Abubakar III incarne un pilier essentiel de la stabilité et de l’unité dans un pays où les tensions religieuses et ethniques sont parfois vives. En tant que gardien de traditions millénaires et défenseur de la paix, sa mission dépasse largement le cadre symbolique pour s’étendre à des actions concrètes en faveur de l’harmonie sociale.
Ainsi, il devient impérieux que les autorités politiques, notamment le gouvernement de l’État de Sokoto, agissent avec circonspection et responsabilité pour préserver l’institution du Sultanat et garantir son intégrité. Au-delà des enjeux politiques, c’est la pérennité d’une identité culturelle et religieuse riche et diversifiée qui est en jeu.
En définitive, la protection et la préservation du Sultanat ne relèvent pas seulement d’un devoir moral, mais également d’une nécessité impérieuse pour assurer la stabilité et l’unité du Nigeria, en cultivant la diversité et le respect mutuel au sein de sa société pluraliste. »